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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Gare d'eau de la Compagnie Seguin
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localisation
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Rhône-Alpes ; Rhône ; Lyon 2e arrondissement
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aire d'étude
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Lyon
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lieu-dit
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Confluent
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dénomination
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gare d'eau
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époque de construction
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2e quart 19e siècle
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année
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1826
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Lacroix-Laval Jean de (commanditaire) Seguin frères (commanditaire)
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historique
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En 1826, la Ville de Lyon concède aux frères Seguin 283 000 m² de terrain au sud du nouveau quartier de la presqu´île, à charge pour eux de créer une gare d'eau, d´y conduire la voie ferrée Saint-Etienne-Lyon et d´y implanter 79 établissements industriels, maisons ou entrepôts. Les travaux traînent en longueur. En 1839, la Ville renonce aux conditions du traité de 1827 quant à la création d´établissements industriels. La Compagnie PLM hérite de la gare d´eau par le traité du 20 août 1856 avec la Ville, et tente d´en limiter l´utilisation au maximum. Dès 1860, la section nord-ouest de la gare est supprimée. En 1876, la Cie fait combler la partie nord entre le cours Charlemagne et le Rhône. Dès 1890, la suppression de la gare d'eau est envisagée par la Ville, mais les protestations de la Chambre de Commerce et du Service spécial de la navigation du Rhône retardent cette décision. Une conférence sur la suppression de la gare d'eau se tient les 30 janvier 1908 et 22 février 1909 : elle décide de faire établir un port sur la Saône raccordé au réseau PLM en contrepartie de l´abandon de la gare d'eau à la Cie PLM qui doit remblayer les terrains et établir la voirie nécessaire. Les travaux du port Rambaud sont achevés en 1925 ; le remblai des zones encore en eau s´effectue peu à peu ; il est effectif en 1947, mais le tracé du quai du Dauphin est encore visible en 1952 et le pont franchissant le goulet de l'ancienne gare n'est démoli qu'entre juin et octobre 1954. Les dernières traces de la gare disparaissent avec la construction du marché-gare.
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description
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Le plan cadastral de 1831 donne un état de la gare à cette date : le bassin en anneau est creusé et un canal (le Goulet) le relie à la Saône. Il n'y a pas de liaison directe vers le Rhône. La préexistence de la caserne du quai Perrache empêche la régularité de l'anneau au sud-est. Le canal du Goulet et les deux côtés de la gare sont franchis par des ponts ; l'intérieur de l'île ainsi formée est occupé par des entrepôts, principalement de marchands de charbons. L'installation de la gare se précise dans les années suivantes, avec l'arrivée du chemin de fer et la construction de la gare, le débarcadère, le long du quai Perrache ; la voie ferrée contourne le bassin au sud-est ; un embranchement dessert les entrepôts de l'intérieur de l'île. A partir de 1855 et de la construction de la gare de Perrache, la physionomie de la gare d'eau change : un pont est jeté à l'ouest pour permettre le franchissement de la voie ferrée, mais surtout le quart nord-ouest de la gare est supprimé. Les photographies réalisées à la fin du 19e siècle et au début du 20e, ainsi que la série de dessins de Joannès Drevet (1915-1926) rendent compte de la physionomie de cette gare. Après son comblement, l´espace fut utilisé pour des jardins privés.
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Chalabi Maryannick
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référence
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IA69000818
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville de Lyon
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enquête
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2001
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date versement
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2003/09/29
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date mise à jour
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2011/09/24
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crédits photo
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Sylvestre, Jules (photographe) (reproduction) - © Bibliothèque municipale, Lyon ; © Inventaire de Lyon, propriété de l'Etat et de la Ville de Lyon
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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