historique
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Présente sur le cadastre napolénien (1812, Archives départementales de Saône-et-Loire), cette tranchée fait partie du projet initial de Gauthey, comme il l'explique lui-même dans ses écrits (Mémoires sur les canaux de navigation et particulièrement sur le canal du Centre, Emiland-Marie Gauthey, publiés par Navier, Editions Firmin-Didot, Paris, 1816, p. 383) : "[...] on a établi le canal en formant, dans la queue de l'étang de Montchanin, et au travers de l'étang de Long-Pendu, une forte tranchée de 2,6 m de profondeur sous l'eau, afin que l'eau du point de partage pût baisser de 97 centimètres sans nuire au passage des bateaux. La plus grande profondeur de cette tranchée, depuis le fond du canal jusqu'au sommet des levées, est de 12 mètres. La largeur de la cuvette du canal y varie de 6,5 à 9,75 mètres. Les terres sont soutenues par des murs de 3,25 mètres de hauteur, sur 1,34 mètre d'épaisseur réduite, évidés par derrière, dans quelques parties, par de petites arcades de 48 centimètres de profondeur. Au sommet de ce mur est une berme de 4,22 mètres de largeur, après laquelle est un second mur absolument pareil au premier, couronné par une berme semblable, à la suite de laquelle s'élève un remblai avec un talus de un et demi de base sur un de hauteur du côté du canal, et de deux de base sur un de hauteur du côté du canal, et de deux de base sur un de hauteur du côté des étangs. Le sommet de ces remblais sert de chemin ; il a 7,8 mètres de largeur. [...] Au commencement de la tranchée de Long-Pendu, se trouve le pont de Jeanne-Rose. A la fin des murs dont cette tranchée est revêtue, dont la longueur est d'environ 1200 mètres, est situé l'aqueduc de prise d'eau, dont l'ouverture est de 1,62 mètre, et à 19 mètres plus loin se trouve la première écluse de la Dheune, sur laquelle on a construit un pont." Elle est en partie élargie, une gare de croisement est ménagée dans ses perrés par une adjudication du 28 novembre 1874, sur un rapport de l'ingénieur Fontaine (Archives nationales, F 14 6080).
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