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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral de Coutelas
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Régusse
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Saint-Estève
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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13e siècle
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historique
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La première mention du "castrum de Contellars" se trouve dans la liste des localités du diocèse de Riez dressée en 1232-1244, la seconde dans l'enquête sur les droits comtaux de 1252 : il est alors compté avec Baudinard pour 100 sous d'albergue et autant de cavalcade. L'église, dédiée à saint Maxime de Riez, contribua à la décime de 1274, mais ne figure pas sur le rôle de la décime de 1351, peut-être parce qu'elle avait été rattachée à la commanderie de Saint-Maurice de Régusse. On voit en effet dans l'inventaire des biens de l'Hôpital en 1338 l'"ecclesia de Cotellascio" coûter chaque année à la maison de Régusse pour l'entretien d'un clerc desservant plus que ne lui rapporte la moitié des dîmes du territoire. Ce très petit village ne semble pas avoir vécu jusqu'au 14e siècle. Son déclin rapide semble lié à l'installation des Templiers sur son territoire. Dès le milieu du 13e siècle, ils avaient, en plus de la commanderie, développé un hameau sur le plateau autour de leur grange dite "Bastida Sancti Vincencii", au lieu aujourd'hui appelé Villeneuve. Des deux agglomérations, aucune ne figure sur les rôles des feux contribuables en 1315-1316 et 1471. En 1540, l'affouagement des villages repeuplés dénombre à Coutelas 13 habitants, dont 5 seulement résidaient en permanence dans des bastides hors de toute agglomération. La faiblesse et la dispersion de l'habitat (10 maisons en 1698, 19 en 1765) ont fini par entraîner le rattachement du territoire à la commune de Régusse en 1840.
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description
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Croupe ; altitude : 475 m ; superficie : 10000 m2. Un grand fossé creusé dans la roche sépare au sud le site castral du reste du plateau ; bien qu'à demi comblé, ce fossé a encore 3 à 4 m de profondeur et une douzaine de m de largeur. A l'intérieur subsistent quelques fragments très arasés d'un mur d'enceinte qui protégeait le village. Des éboulis informes, par surcroît difficiles à distinguer sous la végétation, jonchent la totalité de la plate-forme ; les ruines, d'accès facile depuis le plateau, ont servi durant plusieurs siècles de carrière de pierre. Vers l'extrémité sud, ruines de l'église : édifice assez grand à nef unique et abside semi-circulaire voûtée en cul de four et éclairée par une fenêtre axiale. A l'extrémité nord-ouest, dans le bouquet de chênes, ruines du château : quelques pans de murs parementés en moellons équarris et assisés d'assez belle facture, noyés dans des talus d'effondrement ; on distingue les contours d'un corps de logis rectangulaire, entouré de constructions adjacentes. Matériel : meule en grès, silex brûlé, scories, céramiques modelée et grise médiévale.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre sèche
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typologie
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type oppidum
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée (?)
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001262
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2002
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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