|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
bourg castral de Bayoux
|
localisation
|
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
|
aire d'étude
|
Var
|
lieu-dit
|
Cadry
|
dénomination
|
bourg castral
|
parties non étudiées
|
château fort ; église
|
époque de construction
|
11e siècle
|
historique
|
La documentation n'a livré aucune mention de ce site antérieure au 13e siècle. La liste des localités du diocèse d'Aix en 1232-1244 mentionne, entre Seillons et Bras, la "bastida de Baniols" et deux chartes du cartulaire de Saint-Victor datées de 1231 relatent la vente à l'église de Saint-Maximin des droits possédés "in castro de Baiols sive in tenemento ejusdem" par Jaufre de Saint-Maximin, fils de Guillem Isnard. Le "castrum de Baiols" était vraisemblablement au 11e siècle un satellite de Rodanas. Implanté dans un lieu écarté, nanti d'un terroir agricole exigu et peu fertile, le castrum du 11e siècle n'a pas réussi à attirer une population suffisante pour créer un village autour de la fortification et de l'église. Remanié, il est devenu au début du 13e siècle une bastide (maison-forte, chef-lieu d'un grand domaine aristocratique) avant d'être définitivement abandonné au profit de la résidence de plaine appelée depuis le 17e siècle Cadry (du nom du propriétaire qui fit l'acquisition en 1666 de la bastide Notre-Dame des Bayoux). Le site a été fouillé de façon très complète par Michel Fixot et Danièle Foy en 1981-1982.
|
description
|
Piton isolé ; altitude : 315 m ; 450 m2. Sur le sommet, appuyé sur un abrupt, ruines du château ; dans le premier état, daté du 11e siècle (monnaie, céramique grise) , enclos trapézoïdal d'environ 18 m sur 9, ceint d'un mur de 0, 90 m d'épaisseur, dans lequel n'a été retrouvée aucune porte, mais une seule archère courte peu ébrasée ; au sud un corps de logis de 70 m², probablement pourvu à l'origine d'un étage planchéié ; à l'est, probablement sous un appentis appuyé au mur d'enceinte, un moulin à huile à énergie animale, composé d'une meule et de plusieurs bassins ; le tout de facture assez médiocre, en moellons mal équarris liés avec un mortier pauvre en chaux ; dans le deuxième état, partage de la cour en deux par un mur transversal et construction d'un second logis au nord, tandis que le moulin est abandonné et le premier logis converti en habitation paysanne ; le troisième état, dans la seconde moitié du 14e siècle, résulte de l'installation dans l'édifice d'un four de verrier qui fonctionna durant quelques décennies. A 70 m en contrebas, à peu près à mi-pente, ruines de l'église Notre-Dame de Bayouls : petit édifice du 11e siècle de même facture que le château, composé d'une nef unique peut-être voûtée en plein-cintre et d'une abside semi-circulaire, associée à une petite nécropole rupestre. Sur le haut des pentes (considérablement remaniées par la construction de terrasses de culture) , vestiges d'un quadrillage de murs en pierres sèche arasés attribué à un habitat de l'extrême fin de l'Age du fer (céramiques arétine et modelée, tuiles).
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; pierre sèche
|
typologie
|
type oppidum
|
état
|
vestiges
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
|
rédacteur(s)
|
Sauze Elisabeth
|
référence
|
IA83001291
|
|
© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
|
enquête
|
2002
|
date versement
|
2007/10/30
|
date mise à jour
|
2011/09/26
|
service producteur
|
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
|
autre dossier
|
dossier de protection
|
|