|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
bourg castral de Rodanas
|
localisation
|
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
|
aire d'étude
|
Var
|
lieu-dit
|
Recours
|
dénomination
|
bourg castral
|
parties non étudiées
|
château fort ; église
|
époque de construction
|
11e siècle
|
historique
|
Du "castrum quod vocatur Rodanas" nous n'avons que quatre mentions, deux datées de 1038 et deux de 1053. Ses propriétaires étaient membres d'une très puissante famille, les Brussans-Palliol, qui tenaient également la ville d'Aix (y compris l'archevêché) et de très nombreux villages depuis Lançon à l'ouest jusqu'à Roquebrune à l'est. En 1112, ils animèrent l'opposition à la dynastie comtale étrangère qui venait de prendre pied en Provence par le mariage de Raimond Bérenger II avec Douce, l'aînée des deux filles de la comtesse Gerberge et de son époux, le comte Gerbert de Gévaudan. Le meurtre de ce dernier déclencha une guerre de représailles qui aboutit à l'élimination totale (ou presque) du lignage rebelle et à la confiscation de ses biens par le comte. Rodanas fut probablement détruit au cours des opérations, avec interdiction de le reconstruire. Son nom ne figure dans aucun document ultérieur, pas même dans la charte de 1150 qui énumère les biens des Brussans-Palliol - dont Saint-Maximin - donnés par le comte à Raimond des Baux pour le remercier de son aide. Les atouts qui avaient déterminé l'établissement de ce castrum, passage de la voie aurélienne et de la route Marseille-Riez et riche terroir agricole, profitèrent à l'agglomération développée dans la plaine autour de l'église Saint-Maximin.
|
description
|
Croupe ; altitude : 498 m ; superficie : 1000 m2. Sur le sommet, vestiges d'un château composé d'au moins une tour et un corps de logis, dont on distingue à peine les contours dans un monceau de décombres ; tout autour, restes d'une enceinte (quadrangulaire ?) assise sur de légers abrupts ; le mur, parementé en gros moellons bruts ou à peine équarris liés au mortier, est très arasé et masqué presque partout par un second mur en pierre sèche (limite de propriété) qui lui a été adossé du côté intérieur ; vers l'extérieur, l'étendue des éboulis témoigne de l'importance de la construction ; un fossé (comblé) protégeait cette enceinte du côté le moins accidenté, à l'ouest. En contrebas vers l'est, une plateforme assez vaste (environ 350 m²) , également entourée de petits abrupts et de murs, contient quelques éboulis ; à l'extrémité est de cette ancienne basse-cour, une fouille d'urgence effectuée en 1987 a révélé les substructions de deux tours carrées, qui encadraient probablement une porte d'entrée. Matériel : tuile ronde, tegula, céramique grise médiévale.
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; pierre sèche
|
typologie
|
type oppidum
|
état
|
vestiges
|
propriété
|
propriété privée (?)
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
|
rédacteur(s)
|
Sauze Elisabeth
|
référence
|
IA83001267
|
|
© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
|
enquête
|
2002
|
date versement
|
2007/10/30
|
date mise à jour
|
2011/09/26
|
service producteur
|
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
|
|