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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral de Malignon
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Seillans
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Saint-Martin
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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13e siècle
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historique
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Le castrum de Malignon apparaît au 13e siècle successivement dans les satuts de Fréjus promulgués en 1235, dans la liste des localités du diocèse soumises à l'administration comtale en 1232-1244 et dans l'enquête sur les droits du comte Charles I en 1252, qui nous apprend que la localité appartenait aux Hospitaliers. Mais les archives de la commanderie de Comps ne contiennent rien au sujet de cette maison. L'habitat fut de courte durée. Fort de 43 feux de queste en 1315-1316, le village est déclaré inhabité dans le compte de la claverie de Draguignan de 1352-1353. La peste eut sans doute sa part de responsabilité dans cet abandon précoce. Mais on peut aussi penser aux effets d'une catastrophe naturelle, glissement de terrain ou tremblement de terre, qui aurait emporté une partie de l'église. Transporté dans la chapelle Saint-Martin, le prieuré de Malignon survécut jusqu'à la Révolution, mais le village ne reprit jamais vie. En 1540, le territoire était encore autonome, exploité par les habitants de 17 bastides dispersées. Avant 1698, il fut annexé à Seillans.
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description
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Piton ; altitude : 700 m ; superficie : 10000 m2. Sur le sommet, restes du château : édifice complexe à plusieurs corps de bâtiment dans une enceinte, dont subsistent de nombreux pans de murs parementés en moellons assisés ; un grand fossé, en partie au moins artificiel, protège l'édifice au nord. Sur le haut des pentes, au nord et à l'est du château, les terrasses soutenues par des murs en pierre sèche et parsemées d'éboulis correspondent sans doute aux vestiges des maisons. De l'autre côté du vallon occidental, sur le replat, ruines de la chapelle Saint-Martin : petit édifice non orienté à nef unique de deux travées séparées par un doubleau simple, la 1ère couverte d'un berceau, l'autre d'une voûte d'arêtes ; les murs parementés en moellons de grès équarris au marteau et assisés sont percés à l'est de deux fenêtres couvertes d'un arc monolithe ; la façade sud, où s'ouvrent la porte d'entrée (encadrement en pierre de taille arraché) et un oculus, est couronnée d'un petit clocher-mur du 19e siècle ; dans la seconde travée gît une table d'autel monolithe brisée près d'un soubassement en maçonnerie adossé au mur nord ; cet édifice très remanié était probablement entouré d'un cimetière et paraît avoir succédé à une autre église dont on voit les vestiges un peu plus au sud. Sur le bord oriental du replat, qui s'achève de ce côté par un abrupt de plusieurs dizaines de mètres, ruines d'une autre église : des pans de murs très arasés dessinent les contours d'une nef orientée d'environ 15 m de long sur 7 de large, aux parements appareillés avec soin ; l'extrémité orientale de la nef, formée d'une travée droite dont on ne voit plus qu'un fragment, et l'abside ont basculé dans le ravin où leurs débris dessinent une longue coulée d'éboulis ; cuve baptismale monolithe brisée en plusieurs morceaux. Matériel : tuile ronde.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moyen appareil ; moellon ; pierre sèche
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typologie
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type roque
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état
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vestiges
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001199
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2001
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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