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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral de Taillane
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Signes
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Taillanette
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort
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époque de construction
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10e siècle
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historique
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La "villa Altaiaria" (corriger : Attaiana) est citée en 984, avec Maulne et Riboux, parmi les dépendances de la "villa Mauranicus" (Meynarguettes) , limitrophe de Signes, de Mazaugues et de Plan-d'Aups, donnée par les vicomtes de Marseille à Saint-Victor, dans un acte dont les termes ne semblent pas avoir été strictement appliqués puisque Mazaugues et Meynarguettes restèrent ultérieurement la propriété des vicomtes. Le nom de Taillane paraît antique (composé latin du gentilice Attalius et du suffixe -anus). Comme Maulne et Riboux, cet habitat fut ensuite rattaché à Signes. En 1221, Majorque de Châteauvieux, en donnant aux chartreux de Montrieux le droit de pacage sur le territoire de Signes, se réservait ce droit sur le territoire de Châteauvieux "in loca illa quorum unus appellatur Attaizaina et alius Mouna". Il revint en 1230 sur sa décision et exempta les chartreux de tout cens "intra locum sive territorium Attaizane et de Mouna". Dès avant cette date, peut-être dès le 11e siècle, le territoire avait été annexé à celui de Châteauvieux-Signes et l'habitat réduit à quelques maisons paysannes, elles-même abandonnées avant la fin du Moyen Age. Le nom de Taillane a survécu jusqu'à nos jours dans celui d'une bastide moderne installée dans un vallon à l'est du site.
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description
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Croupe aplatie ; altitude : 747 m ; 5000 m2. Sur le sommet, cuvette d'éboulis (château ?) d'environ 10 x 15 m, bordée à l'est par un gros cône d'éboulis provenant de l'effondrement d'une tour et par un fossé profond qui l'isole du reste de la crête. Au-dessous vers l'ouest, terrasse (basse-cour ?) d'environ 20 x 25 m bordée d'un mur en pierre sèche de 1 à 1, 5 m d'épaisseur qui prend appui sur de petits abrupts rocheux. Au-dessous, sur la pente assez modérée de ce côté, série de petits replats aménagés et couverts d'éboulis, probables vestiges d'habitations. Matériel : céramiques médiévales à pâte brune et à pâte grise avec décor à la roulette. En contrebas de la colline, à l'ouest, ruines d'un pont sur le Latay appelé "le Pont du Diable" : pont à une seule arche, dont subsiste un départ appareillé en tuf, qui enjambe la rivière dans un passage très encaissé, immédiatement en aval d'une grande cascade ; le chemin, caladé en divers endroits, desservait deux moulins (en ruine) proches et reliait Signes à Mazaugues.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre sèche
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typologie
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type oppidum
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée (?)
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001275
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2002
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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