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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral de Maulne
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Signes
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Château Roux
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort
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époque de construction
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10e siècle
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historique
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La "villa Amolna" fait partie des domaines donnés en 984 par les vicomtes de Marseille à Saint-Victor. Elle était alors rattachée, comme Taillane et Riboux, à Meynarguettes. Dans les confirmations ultérieures, elle semble avoir repris son autonomie, mais est toujours associée à Riboux et à Taillane : en 1060, Pons de Vins, de la famille vicomtale, donne à Saint-Victor "sextam partem de Molna" ; en 1062, le vicomte Fouque et ses neveux donnent l'église Saint-Victor et leur part du territoire "de Molna" ; en 1087, Raimond de Gémenos cède deux manses, les dîmes et les droits domaniaux et seigneuriaux qu'il possède sur le territoire "de Molna vel Ribuls" ; en 1091, Conan de Mazaugues abandonne les dîmes et les tasques qu'il percevait sur le territoire "de Molna" ; en 1096, les frères Jaufre et Guigo de Signes, partant pour la Terre Sainte, donnent un manse et tous leurs droits sur le territoire "quod dicitur Molna et Ribulus" délimité par" rivulo qui dicitur Lataxius (Latay) et montis qui dicitur Cuchar (Cuques) ". Malgré ces concessions, les seigneurs de Signes avaient gardé la seigneurie et l'usage des lieux. En 1221 encore, Majorque de Châteauvieux se réservait le droit de pacage "in loca illa quorum unus appellatur Attaizaina et alius Mouna", avant de le céder, en 1230, aux chartreux de Montrieux. Tous ces textes suggèrent un abandon précoce, dès le 11e siècle, de l'habitat de hauteur. Annexé à Signes, le territoire n'a plus été par la suite qu'un quartier rural partiellement cultivé et occupé par des bastides dispersées. Le nom survit dans plusieurs lieu-dits, dont les Maulnes, grosse ferme au pied occidental du site, et l'Hubac de Maulne, versant boisé sur la limite communale de Riboux.
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description
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Piton ; altitude : 895 m ; 5000 m2. Sur le sommet aplati, gros éboulis d'où émergent quelques pans de murs en pierre sèche. Vers le sud, sur deux gradins rocheux naturels, et sur le haut de la pente est, autres murs en pierre sèche et nombreux éboulis en cuvette correspondant à des bâtiments détruits. Matériel : céramiques à pâte gris clair (un bord de pot en bandeau) et à pâte beige (un bord de pot à lèvre éversée, avec une anse et une panse à décor de molette).
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre sèche
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typologie
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type oppidum
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée (?)
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001274
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2002
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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