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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral d'Aups
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Plan-d'Aups-Sainte-Baume
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Tour de Cauvin
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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10e siècle
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historique
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Le "castrum Almis" apparaît en 984 dans la donation faite à Saint-Victor par l'évêque Pons I et le vicomte Guillaume I de Marseille de plusieurs localités du massif de la Sainte-Baume (Mazaugues, Meynarguettes, Maulne, Riboux et Taillane) aux fins de les aider à repeupler et remettre en valeur ces territoires. Tous deux renouvelèrent à plusieurs reprises leur donation de la moitié "in villa quam vocant Almes", une première fois en 1001, une deuxième fois vers 1025. Les confirmations et un mémorandum non daté font effectivement état d'une demi-douzaine d'alleutiers installés sur place par les vicomtes - dont certains, comme Noé de Gardanne, donnèrent à leur tour aux moines - et de 26 exploitations rurales tributaires de l'abbaye marseillaise. Ces débuts prometteurs semblent avoir rapidement tourné court. Le "castellum de Almis" figure encore dans les pancartes pontificales de 1079, 1113 et 1135, mais la villa développée par les moines autour de l'église Saint-Jacques, dans la plaine, semble avoir accaparé l'habitat et entraîné la désertion du site perché, d'ailleurs incommode et très exigu, dès le 12e siècle. Les listes de localités du 13e siècle ne contiennent pas le nom d'Aups et il est probable que le castrum n'existait plus à cette époque.
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description
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Entablement rocheux ; altitude : 830 m ; superficie : 1500 m2. Accès à la plateforme sommitale par un étroit passage en escalier aménagé sur le flanc nord-ouest ; nombreuses marches taillées dans la roche. Plateforme sommitale d'environ 600 m² comprenant un glacis en pente douce vers le nord-ouest bordé vers le sud, l'est et l'ouest par plusieurs petites aires de rocher nu ; sur le haut du glacis, petite cuvette d'éboulis qui correspond visiblement à l'emplacement d'un bâtiment détruit ; la cuvette et le glacis sont couverts d'une couche de déblai d'épaisseur inconnue ; sur l'une des aires, deux encoches taillées (environ 0, 30 de long, 0, 20 de large, 0, 15 m de profondeur) ; sur une autre, grande cavité de 3 m de profondeur, 3 m de long et 2 m de large, ouverte au sud sur le vide ; à l'extrémité nord de cette cavité, vestiges d'une citerne cylindrique, dont il reste une moitié taillée dans la roche et revêtue de béton hydraulique. Au pied sud de la roche, fonds de cabanes adossés à la paroi. Au pied ouest, l'isthme étroit qui relie ce sommet au plateau du Plan des Vaches est barré par un mur épais de 1, 60 m. Matériel épars sur la plateforme, au pied du piton et dans les éboulis qui couvrent les pentes nord-ouest et sud-est : tuile ronde (très nombreux débris) , tegula, meule en basalte, amphores marseillaise et italique, dolia, céramiques modelée, grise médiévale, vernisées modernes.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon
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typologie
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type roque
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée (?)
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001256
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2002
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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