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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral d'Aspremont
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Le Val
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Saint-Cyriaque
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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11e siècle
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historique
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Le nom d'Aspremont apparaît dans 3 pièces du volumineux dossier de l'église Sainte-Marie du Val, important prieuré donné par la famille de Châteaurenard au monastère de Correns et, par son intermédiaire, à l'abbaye de Montmajour. Dans les années 1060, Balda, fille d'Audibert de Châteaurenard et fondatrice de l'église du Val donna à cette église quelques terres qu'elle avait achetées, dont une "in loco qui dicitur Aspero Monte". Un peu plus tard, une autre terre "subtus Aspro Monte" fut offerte par Renaud, probablement fils de Guillem et petit-fils d'Audibert de Châteaurenard. La troisième mention se trouve dans un acte de délimitation souscrit par Aujarde, fille de Dodon de Châteaurenard et femme de Pons de Rians, qui fixa la frontière entre les territoires de Correns, au nord, et d'Aspremont, au sud : cette limite, que l'on suit depuis Pont-Fract et Peymeilla jusqu'à la route de Châteauvert correspond peu ou prou à celle qui sépare aujourd'hui Correns du Val. Les documents ultérieurs ne citent plus Aspremont, qui semble donc avoir été abandonné très tôt au profit de Paracol, situé à 1 km au sud-ouest. Le site a été découvert, relevé et étudié par Marc Borréani et Jean-Marie Michel. La qualité des maçonneries visibles s'accorde avec les données des textes pour situer le castrum d'Aspremont au plus tard au 11e siècle, ce qui en fait un précieux exemple de site susceptible de livrer des informations sur cette période.
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description
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Piton ; altitude : 350 m ; superficie : 2000 m2. La partie sommitale, d'environ 370 m², presque plane, est entourée d'un mur d'enceinte assez arasé, dont subsistent néanmoins des tronçons parementés en moellons bruts grossièrement assisés ; ce mur prend appui au sud-ouest sur l'entablement rocheux taillé ; à l'ouest, une interruption du tracé signale vraisemblablement la présence d'une porte ; au centre, sur le point culminant, restent 3 murs arasés d'une tour carrée ou rectangulaire (au minimum 5 m de côté) au milieu d'un éboulis. En contrebas à l'ouest, un second mur d'enceinte appuyé sur des abrupts délimite un espace plus petit (170 m²) qui commandait l'accès à la partie sommitale. En contrebas au nord, fossé taillé au pied de l'abrupt sous la deuxième enceinte. En contrebas à l'est, la chapelle Saint-Cyriaque est un édifice rectangulaire de construction moderne ; mais elle est orientée et remplace vraisemblablement un lieu de culte plus ancien. Sous la chapelle, les murs en pierre sèche des anciennes terrasses de culture masquent la topographie originelle. Matériel : fragments de meule en rhyolite, céramique grise médiévale.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre sèche
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typologie
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type roque
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée (?)
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001203
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2001
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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