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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral de la Baume
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Plan-d'Aups-Sainte-Baume
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Plan-d'Aups
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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12e siècle
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historique
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La "villa Cobriana", annexe du "castrum Almis", dont l'évêque Pons et son père, le vicomte Guillem I, confièrent le repeuplement aux moines de Saint-Victor en 984, se trouvait probablement sur le territoire communal actuel, mais rien n'autorise pour l'instant à l'identifier au village. La disparition du toponyme suggère plutôt un déplacement ou une interruption de l'habitat. Plan-d'Aups résulte du déperchement de l'ancien castrum intervenu, semble-t-il, à l'extrême fin du 11e ou au début du 12e siècle. Les pancartes pontificales mentionnent en 1113 et 1135 parmi les dépendances de Saint-Victor l'église "Sancti Jacobi de Almis cum tota villa" à côté du "castellum de Almis" déjà cité en 1079. La suite est moins claire. La liste des localités du diocèse, en 1232-1244, ne cite ni Aups, ni Plan-d'Aups. Peut-être faut-il chercher ce dernier sous l'appellation du problématique "castrum de Balma", tout comme la Cadière sous celle du "castrum Sancti Damiani" ? Même absence dans l'enquête sur les droits comtaux en 1252 et dans les affouagements de 1303-1304 et de 1315-1316 - mais il est vrai que, comme bien d'Eglise, la localité devait être exempte de queste. L'église Saint-Jacques ne figure ni dans le compte des décimes du début du 14e siècle, ni dans celui de la taxe synodale de 1363. Faut-il en conclure que cette petite paroisse rurale avait déjà perdu ses habitants ou qu'elle était annexée à un prieuré du voisinage ? La désertion du lieu est antérieure à 1400 et le repeuplement, très tardif, n'amena pas la réoccupation du village abandonné, mais un essaimage de bastides sur le terroir cultivable.
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description
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Barre rocheuse ; altitude : 724 m ; superficie : 10000 m2. Au nord de la barre rocheuse, vestiges d'une enceinte fortifiée : fragment d'un mur fortement arasé, épais de 1, 10 m, à double parement de moellons équarris et assisés. Entre ce mur d'enceinte et la barre rocheuse, plusieurs cuvettes d'éboulis, restes de maisons effondrées . Les sondages effectués en 1996 sur une parcelle contigüe à l'école, bâtie sur la crête, ont révélé les structures très arasées d'un bâtiment divisé en deux pièces, aux murs en moellons équarris liés à la chaux. Vers l'est, église paroissiale Saint-Jacques encore en service : petit édifice roman remanié. Matériel : tegula, tuile ronde, céramique modelée, grise médiévale, vernissée moderne.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon
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typologie
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type villa
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée (?)
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001255
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2002
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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