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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral de Varages
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Varages
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Saint-Pothin
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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10e siècle
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historique
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C'est entre 992 et 1018 qu'est citée pour la première fois la "villa Varaginis", dont les églises Sainte-Marie (paroisse) , Saint-Pierre, Saint-Jean, Saint-Saturnin et Saint-Etienne "de Ungula Caballi" furent données par les seigneurs du lieu, membres des familles de Pontevès et Blacas, au monastère de Correns, succursale de Montmajour, avec le quart de la villa (1032) ou du "poio ubi castrum hedificatum est Varaginis" (1077). Les textes suggèrent l'existence à cette époque d'un habitat multiple, peut-être disséminé dans plusieurs des vallons de ce territoire montueux. Mais ils ne permettent pas de connaître la durée d'existence du castrum, sans doute très tôt abandonné par les habitants au profit du village développé autour de l'église paroissiale, en contrebas de la fortification. Le château est décrit dans l'inventaire de la succession de Baudoin d'Oraison, vicomte de Cadenet, en 1457. Varages appartenait au diocèse de Riez, mais c'est dans une liste d'églises du diocèse d'Aix qu'on trouve citée vers 1300 la chapelle "sancti Fotini de Varages", l'ancienne église du castrum qu'Achard signale sous le vocable de saint Pothin, archevêque de Lyon (vocable probablement substitué à l'ancien, jugé trop malsonnant, à l'époque de la Contre-Réforme) , et Cassini sous celui de sainte Foy (mais Achard localise Sainte-Foi au nord-ouest du village). Les vestiges du castrum de Varages ne laissent apparaître, de manière incomplète, que le château et l'église. Il faut sans doute imaginer le site plus grand qu'il n'est aujourd'hui, réduit par la mise en culture du plateau à une étroite frange au bord de l'à-pic.
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description
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Entablement rocheux ; altitude : 350 m ; superficie : 350 m2. Au nord, sur une petite plateforme qui semble avoir été façonnée de main d'homme (rocher taillé et apports de terre) , vestiges du château : corps de logis rectangulaire d'environ 50 à 60 m², aux contours bien marqués ; un seul mur conservé en élévation au sud sur 8 à 10 m de haut, avec au sommet deux piédroits de fenêtres ébrasées intérieurement. A peu de distance à l'ouest, fragment d'un mur (d'enceinte ?) avec assises en épi. Au sud, la chapelle Saint-Pothin semble être le fruit d'une construction ou reconstruction assez récente (19e siècle ?) : petite nef et abside orientée semi-circulaire, dans laquelle est percée l'actuelle porte d'entrée ; les murs sont bâtis en blocage, sauf celui du côté ouest qui se poursuit sur plusieurs mètres vers le sud avec un parement en moellons équarris et assisés ; ce mur appartenait à un corps de bâtiment aujourd'hui en ruine, dans lequel se trouve encore une petite citerne voûtée et dotée de deux ouvertures, l'une au-dessus en forme de margelle circulaire, l'autre rectangulaire sur le côté ouest.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre sèche
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typologie
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type oppidum
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état
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vestiges
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001240
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2000
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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