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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maisons, celliers dits caves
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Hautes-Alpes ; Guillestre
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aire d'étude
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Guillestre
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dénomination
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maison ; cellier
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collectifs
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107 repérés ; 2 étudiés
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époque de construction
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14e siècle ; 16e siècle ; 19e siècle
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siècle détail
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17e siècle ; 18e siècle ; 20e siècle
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historique
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Il semblerait, d'après l'observation du parcellaire, que dès le 14e siècle, le bâti de Guillestre intra-muros se soit fixé dans sa physionomie actuelle, même s'il n'en n'existe pas de trace architecturale visible mis à part le module des parcelles étroite et en lanière du quartier neuf. Les dates portées les plus anciennes remontent en effet à la deuxième moitié du 16e siècle et concernent des éléments d'architecture mineurs (linteaux de porte ou de fenêtre, escalier). Après cette période, il ne semble pas y avoir eu de constructions nouvelles intra muros, mais plutôt des aménagements intérieurs ou des transformations des façades au cours des 17e et 18e siècles. Il faut ensuite attendre les 19e et 20e siècles pour voir de nouvelles maisons se développer dans les faubourgs de la ville. Les celliers quant à eux ont été utilisés de façon saisonnière par les habitants de Vars, Bramousse et Ceillac possédant des vignes dans la vallée de la Durance. Ces constructions étaient utilisées par les habitants des villages d'altitude pendant les foires à bestiaux de Guillestre. Les bâtiments attestés par les textes dès le 16e siècle ont été utilisés jusqu'à la crise du phylloxera au début du 20e siècle.
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description
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Peu de maisons de la fin du Moyen-Age conservent leur structure d'origine. Seulement quatre escaliers en vis ont été repérés. Il s'agit d'escaliers dans-oeuvre refaits à une période récente. L'un d'eux en marbre de Guillestre (1940 E1 252) conserve sa structure d'origine avec trois colonnettes centrales. La grande majorité des maisons construites dans le quartier au nord de la rue Maurice-Petsche possède un étage de soubassement voûté en berceau accessible depuis la rue par une porte à double battant. Les étages supérieurs sont desservis par un escalier droit en maçonnerie de blocage et contremarches en bois. Des voûtes en berceau ont également été repérées à l'étage, rue Sainte-Catherine notamment. Les maisons construites dans les faubourgs correspondent quant à elles au type de la maison urbaine à plusieurs étages carrés et façade ordonnancée. Les celliers sont construits sur des parcelles très étroites et s'élèvent sur 3 ou 4 niveaux. Ils comportent tous une cave enterrée qui contenait le pressoir et les tines, un niveau de logement, un petit galetas et quelquefois une petite étable pour le mulet.
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étages
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étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage de comble
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escaliers
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escalier intérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier intérieur : escalier en vis, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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galet ; enduit ; crépi
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tôle nervurée ; tôle ondulée
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couvrement
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voûte en berceau
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Pelletier Olivia ; Mallé Marie-Pascale
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référence
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IA05000920
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2000
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date versement
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2002/12/23
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date mise à jour
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2007/03/12
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crédits photo
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Heller, Marc - © Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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dossier en ligne
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