|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
moulin à blé, minoterie, centrale hydroélectrique, actuellement maison, entrepôt public
|
localisation
|
Franche-Comté ; Jura ; Ranchot
|
aire d'étude
|
Jura
|
lieu-dit
|
le Moulin des Malades
|
hydrographie
|
Doubs (le) ; canal du Rhône au Rhin
|
destinations successives
|
maison ; entrepôt public
|
dénomination
|
moulin à blé ; minoterie ; centrale hydroélectrique
|
parties non étudiées
|
bâtiment d'eau ; canal ; remise ; logement ; porcherie
|
époque de construction
|
1er quart 19e siècle ; milieu 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Moulin à blé attesté dès le 15e siècle, à l'emplacement d'une ancienne maladrerie. 1822, reconstruction partielle. 1838, autorisation d'installer un patouillet accordée à Baille et Febvret, maîtres de forges à Dole et propriétaires du moulin depuis le 10 mars 1835. Reconstruit et monté à l'anglaise avant 1857 par Martel et Gagey. Ajout, vers 1906, d'une centrale hydroélectrique par Henri Charne qui, en 1931, vend l'usine à la société des Forces motrices de la Loue. Incendie partiel avant 1946 détruisant la partie moulin et un bâtiment jouxtant la centrale. Arrêt d'exploitation par EDF vers 1972. Transformation en remise et entrepôt de matériel par le Service de la navigation du Rhône au Rhin. 1822, remplacément de 2 paires de meules par des scies. 8 roues hydrauliques verticales en 1838, 13 paires de meules en 1857. Installation d'une machine à vapeur Boulte vers 1906. Un moteur à gaz de 85 ch en 1919, un turbine de 125 ch, un moteur à gaz pauvre et un moteur semi-diesel en 1931. Turbines peut-être encore en place. 22 personnes en 1881.
|
description
|
Site industriel desservi par voie navigable. Bâtiments échelonnés sur la rive du Doubs, avec mur de soutènement en pierres de taille. La centrale, transformée en remise, s'appuie sur une île au sud. A l'aval, son bâtiment d'eau en rez-de-chaussée est couvert d'une terrasse en béton et éclairé par deux baies en arc segmentaire. A l'amont, l'étage abritait le transformateur. A l'est, le bâtiment à élévation à travées combinait autrefois logement et vraisemblablement grenier : le plancher d'une des pièces de l'étage est à entrevous en berceau segmentaire, en briques recouvertes de plâtre, soutenu par deux poteaux en bois. Son toit et celui à croupes de la porcherie sont couverts de tuiles plates. La porcherie a deux portes en plein cintre et deux oculi. Baies de la maison du meunier (à l'ouest) en arc segmentaire, étage de comble et toit à demi-croupes. Accès au site par un pont-levis. ; surface du site en m2 : 2500
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
1 étage carré ; étage de comble
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit ; brique ; bois
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert ; terrasse ; croupe ; demi-croupe
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique ; tuile plate ; béton en couverture
|
couvrement
|
voûte en berceau ; en brique
|
typologie
|
baie rectangulaire ; arc plein cintre ; arc segmentaire ; oculus
|
état
|
établissement industriel désaffecté
|
propriété
|
propriété publique
|
type d'étude
|
repérage du patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Poupard Laurent
|
référence
|
IA00125761
|
|
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
|
enquête
|
1988
|
date versement
|
1995/07/26
|
date mise à jour
|
2008/12/18
|
crédits photo
|
Poupard, Laurent - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
|
|
|
dossier en ligne
|
|
voir aussi
|
Visite guidée
|