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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Moulin Dury puis fabricant d'électricité puis scierie et atelier de tissage
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localisation
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Rhône-Alpes ; Loire ; Sail-sous-Couzan
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aire d'étude
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Boën - Sail-sous-Couzan
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lieu-dit
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Bourg (le)
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hydrographie
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Lignon (le)
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dénomination
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moulin ; centrale hydroélectrique ; scierie ; tissage
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parties non étudiées
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bief
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époque de construction
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19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
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année
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1935
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le béal, dit bief de Couzan à Sail-sous-Couzan, est une dérivation du Lignon qui remonte à une époque lointaine. Il appartient au 20 août 1838 à Mathieu Dessaigne qui abandonne, à cette date là la prise d'eau au profit d'Antoine Georges Durris, pour le mouvement de son moulin à farine. Le 10 novembre 1907, les immeubles qui dépendaient de la succession de M. Barthelèmy Dury, meunier, décédé le 9 novembre 1883 et propriétaire d'un moulin à farine, reviennent, par adjudication, à M. Jean-Baptiste Moreau, industriel. Celui-ci apporte, à une date inconnue, le tènement d'immeubles avec la canalisation et les droits d'eaux à la Société des forces motrices réunies du Lignon de la Loire, dont il était membre fondateur. Le 7 novembre 1911, M. Desdut, représentant la Société, loue à M. Drigard, pour 12 ans, des hangars, séparés de l'ancien moulin Dury par un passage, servant à une scierie. Le 30 juin 1920, M. Joannes Desdut aliène le site avec ses 2 turbines hydroélectriques à M. Ernest Bérard, propriétaire et négociant cardeur de laines, demeurant à Sail-sous-Couzan. Plusieurs bâtiments datent de 1935.
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description
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Le site regroupe un ensemble de bâtiments aux anciennes fonctions différentes. Le bief conduit l'eau jusqu'à une maison, en passant sous un ancien entrepôt au passage, au-devant de laquelle un bassin de dérivation dirige l'eau en trois flux. Le premier, le trop plein, s'écoule vers le Lignon en passant sous d'autres bâtiments situés en aval du bassin ; le second vient alimenter les deux turbines qui se trouvent à l'étage de soubassement de la maison ; enfin un troisième est redirigé vers un bassin d'une propriété voisine. Les constructions, en moellons de granite ou en parpaings de mâchefer, sont couvertes par une toiture à longs pans dont seule la maison d'habitation, comprenant également les turbines, supportent des tuiles creuses mécaniques, les autres ont des tuiles mécaniques plates, avec, pour l'atelier de tissage une partie centrale qui est en verre.
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gros-oeuvre
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granite ; moellon ; enduit ; résidu industriel en gros oeuvre ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile plate mécanique ; tuile creuse mécanique ; verre en couverture
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Monnet Thierry
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référence
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IA42001058
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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2000
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date versement
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2009/10/08
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date mise à jour
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2011/03/18
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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