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Réponse n° 213

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Cité ouvrière dite cité de la Tranquillité
localisation Nord-Pas-de-Calais ; Pas-de-Calais ; Carvin
aire d'étude Pas-de-Calais
adresse 173 chemin du Terril ; 78, 86, 96, 110, 120, 134, 144, 174 rue Pablo-Picasso ; 97, 135, 145, 161 rue Edouard-Manet ; 26, 28, 30 rue Eugène-Delacroix
dénomination cité ouvrière
parties non étudiées logement d'ouvriers
jardin carré de jardin
époque de construction 1er quart 20e siècle
année 1903 ; 1906 ; 1921
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
personnalité(s) Compagnie des mines d'Ostricourt puis Groupe d'Oignies (commanditaire)
historique La cité a été bâtie près de l'ancienne fosse 4 d'Oignies, anciennement n°4 d'Ostricourt (59), baptisée aussi Maurice-Tilloy et dont les équipements de jour ont été détruits en 1976. Avec la cité de 1900, entièrement détruite, et les cités de l'Orée du Bois, du Marais et du Tiers, la cité de la Tranquillité est implantée entre la route nationale 954, le terril et la fosse. Elle s'est constituée en deux temps pour répondre à la demande en logement après 1918. Une première tranche de logements est construite au tout début du 20e siècle d'après des modèles de maisons de la compagnie des Mines d'Ostricourt (59) de 1902 et 1906. La seconde tranche date des années 1920. Tous les logements sont datés de 1906 ou 1921, en façade. La grande majorité de l'ensemble a été rasée il y a environ dix ans. Il ne subsiste actuellement qu'une maison pour quatre familles de 1903, un lot de six corons mansardés de 1906, deux lots de quatre et deux lots de deux logements adossés datés de 1921. Ces types de logements se retrouvent à Libercourt (cités de la Haute-Voie, de la Gare, du Bois d'Epinoy) et à Oignies (cité du Moulin).
description La cité est accessible de la route nationale 954. Elle est desservie par des axes qui se coupent perpendiculairement. A l'origine, la cité de la Tranquillité s'est implantée dans le prolongement de la cité 1900 ; elles étaient reliées entre elles par un axe principal. Au bout de cette perspective se trouvait une chapelle bordée d'un square et de deux écoles installées dans le prolongement de corons. L'espace est agrémenté de quelques arbres et pelouses. Les maisons de 1921 sont en brique, ont un étage couvert de toit à longs pans en tuiles et disposent d'un jardin à l'avant ; elles sont divisées en deux ou quatre logements adossés qui comportent chacun quatre pièces pour une superficie de 68 m2. Chaque façade porte la date de construction et des fers d'ancrage représentant les initiales des Mines d'Ostricourt. Les ouvertures sont surmontées de linteaux en béton, ce qui n'est pas le cas de l'unique maison de 1902 qui semble avoir été rehaussée d'un étage en brique rouge. Les corons de 1906 ont un étage de comble surmonté de toits à longs pans brisés ; ils sont constitués de quatre pièces pour une superficie de 60 m2 environ. Les dépendances, dont les commodités, se trouvaient devant la maison ainsi qu'un jardinet ; elles ont été supprimées lors des récentes restaurations.
étages 1 étage carré ; étage de comble
gros-oeuvre brique ; brique silico-calcaire
couverture (type) toit à longs pans ; toit à longs pans brisés
couverture (matériau) tuile flamande mécanique
décor ferronnerie ; maçonnerie
typologie Cité pavillonnaire.
état restauré
propriété propriété privée
type d'étude enquête thématique départementale
rédacteur(s) Van Bost Nathalie
référence IA62001169
  © Inventaire général
enquête 2002
date versement 2012/05/30
crédits photo Petitberghien, Thierry - © Région Nord - Pas de Calais - Inventaire général, ADAGP
 
 
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Requête ((cité ouvrière) :DENO )
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