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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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cité ouvrière dite cité Alsacienne
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localisation
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Franche-Comté ; Territoire de Belfort ; Belfort
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aire d'étude
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Territoire de Belfort
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adresse
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avenue de Lorraine ; rue André Koechlin ; rue de Roubaix ; avenue d'Alsace
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dénomination
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cité ouvrière
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édifice contenant
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ensemble industriel de la Société alsacienne de Constructions mécaniques (SACM), puis Alsthom, puis Alsthom-Atlantique, puis GEC-Alsthom, actuellement Alstom
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4
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parties non étudiées
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logement d'ouvriers ; logement de contremaître ; buanderie ; garage
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époque de construction
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4e quart 19e siècle (détruit) ; 1ère moitié 20e siècle
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année
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1923
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auteur(s)
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Tournesac (entrepreneur)
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historique
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Cette cité ouvrière, dite cité Alsacienne, a été construite en deux temps. Un premier parc de logements, délimité par les avenues André Koechlin et Charles Goerich et constitué de 46 maisons, est édifié entre 1880 et 1885. La cité est agrandie entre 1923 et 1927 par l'entrepreneur belfortain Tournesac. Cette extension comprend 30 maisons d'ouvriers, situées entre la rue de Roubaix et l'avenue André Koechlin, et 10 maisons de cadres (dites d'employés) situées du n°5 au n°25 avenue d'Alsace. Les douze premières maisons d'ouvriers (six de type A et six de type B) édifiées en 1923-1924 entre les rues de Masevaux et Voltaire, possèdent chacune quatre logements. Seize maisons ouvrières à six logements, et deux à deux logements (dites maisons jumelles, peut-être maisons de cadres) sont édifiées en 1925-1927 entre la rue de Masevaux et l'avenue de Lorraine. En 1924-1925, neuf maisons d'employés (dites villas) sont construites avenue d'Alsace, toujours par l'entrepreneur Tournesac. Toutes ces habitations ont été revendues à des particuliers. Le premier ensemble de maisons (1880-1885) a été détruit dans années 1960 pour laisser place à des immeubles collectifs.
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description
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Toutes les maisons d'ouvriers (à deux, quatre ou six logements) sont en moellon de calcaire enduit, avec sous-sol, étage carré et étage de comble, toit à longs pans à demi-croupe en tuile mécanique. Il existe néanmoins quelques variantes quant au nombre d'entrées et à la présence d'une ou deux lucarnes sur le versant antérieur du toit. Les maisons de contremaîtres, dites villas d'employés, sont en moellon de calcaire enduit, avec sous-sol, étage carré et étage de comble, couvertes d'un toit à croupe en tuile mécanique. On en compte quatre de type 1 et cinq de type 2. Elles comprennent une cave en sous-sol, un vestibule, une cuisine, un salon et une salle à manger au rez-de-chaussée, trois chambres et une salle de bain à l'étage carré.
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; demi-croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Favereaux Raphaël
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référence
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IA90000116
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2002/03/08
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date mise à jour
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2014/05/22
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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