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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Cité ouvrière
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localisation
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Alsace ; Haut-Rhin ; Munster
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aire d'étude
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Munster
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adresse
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01 à 19 rue Madame-Aimée ; 01 à 21 rue Madame-Blanche ; 02 rue des Cèdres ; 52 à 64 rue du Général-de-Lattre ; 01 à 05 rue des Remparts
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dénomination
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cité ouvrière
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parties non étudiées
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jardin ; remise
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époque de construction
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2e quart 20e siècle
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année
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1928
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auteur(s)
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Voelckel Robert (architecte) ; Wolff Charles (architecte)
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historique
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Au cours des années 1920, André Hartmann, industriel du textile à Munster, prend l'initiative de créer la "Société anonyme d'habitation à bon marché de la vallée de Munster". Cette dernière fait construire, entre 1928 et 1929, une cité ouvrière selon les plans des architectes strasbourgeois Robert Voelckel et Charles Wolff. Les terrains appartiennent à la famille Hartmann. Le site prend rapidement le nom officieux de " Cité Cayenne " en raison des cadences infernales imposées aux ouvriers chargés de son édification. Les 92 logements qui la composent sont prioritairement concédés à des ouvriers des usines Hartmann. L'ensemble des 46 pavillons est aujourd'hui la propriété de la société Domial.
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description
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La cité ouvrière se compose de 46 pavillons à deux logements strictement similaires qui se déploient le long de la rue Madame-Aimée, de la rue Madame-Blanche, d'un segment de la rue du Général-de-Lattre et de la rue des Remparts. Partout, ils sont implantés en ligne, sur un mode standardisé, dessinant un damier régulier à l'exception du secteur de la rue Madame-Blanche où deux pavillons s'inscrivent en retrait, rompant ainsi la monotonie de l'ensemble. Rue Madame-Aimée, ils épousent le tracé de la voie qui décrit une légère courbe. Les trois pavillons de la rue des Remparts sont isolés du reste du programme mais en sont contemporains et parfaitement comparables dans leur mise en oeuvre. Les pavillons modulaires, de plan rectangulaire, comprennent deux logements de 63 m2 qui comportent chacun un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé avec cuisine et salle à manger et un étage carré avec deux chambres et un toilette. Si les plans d'architectes distinguent trois types de logements, il ne s'agit que de variations mineures dans l'aménagement intérieur (cloison séparative entre la cuisine et la salle à manger, présence ou non d'une salle de bains à l'étage). La mise en oeuvre extérieure des pavillons présente une parfaite uniformité. Construits en maçonnerie enduite, ils présentent une élévation ordonnancée à 4 travées. Le toit est à longs pans avec deux croupes et tuiles mécaniques. Les élévations occidentales sont essentées de ciment amiante. Les entrées de chacun des deux logements sont axiales, percées sur le mur-gouttereau sur rue et protégées d'un petit auvent en pierre artificielle. Elles sont précédées d'un escalier à 6 marches en béton. L'élévation postérieure est flanquée d'une véranda en métal et verre qui est commune aux deux logements. Chaque logement est bordé d'un jardin et dispose d'une remise en fond de parcelle. L'uniformité des murs de clôture en maçonnerie enduite et grillage et des portes d'entrée en bois avec grille en fer forgé dessinant des losanges, renforce le caractère de standardisation de l'ensemble.
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
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gros-oeuvre
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pierre artificielle ; maçonnerie ; enduit ; essentage de ciment amiante
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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propriété
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propriété d'une personne morale
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type d'étude
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inventaire préliminaire ; enquête thématique régionale (patrimoine industriel du canton de Munster)
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rédacteur(s)
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Schwarz Frank ; Raimbault Jérôme ; Brunel Pierre
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référence
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IA68001311
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© Inventaire général
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enquête
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2003 ; 2007
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date versement
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2008/05/07
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
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