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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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scierie Louis Fournerot, puis scierie Maurice Fournerot et café restaurant de la Gare, puis Société Fournerot Père et Fils, puis Henri Fournerot, actuellement atelier de potier
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localisation
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Franche-Comté ; Doubs ; Rougemont
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aire d'étude
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Rougemont
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adresse
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6 rue de la Gare
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destinations successives
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atelier
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dénomination
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scierie ; café ; restaurant
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parties non étudiées
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aire des matières premières ; hangar industriel ; aire des produits manufacturés ; transformateur (abri) ; remise
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époque de construction
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19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1899, Louis Fournerot, charron, né à Huanne-Montmartin en 1870, est présent à Rougemont. Il produit des roues pour les voitures agricoles. Parallèlement, en 1900, il est à la tête du Café de la Paix, avenue de la Gare. Puis il crée une entreprise de "charbonnage mécanique et scierie. Fabriques de roues et de trains pour voitures agricoles et carrosserie" comme l'indiquent les factures déposées aux archives de la commune et datées de 1935 et de 1936. A cette époque les machines sont actionnées au gazogène (ou "gaz pauvre"). Son fils cadet, Maurice Fournerot (1905-1970), poursuit l'activité de l'entreprise et la modernise grâce à l'électricité. Il fait installer à cet effet un transformateur à proximité du hangar à sécher le bois. Parallèlement il tient le Café de la Gare, avenue de la Gare. Puis il s'associe à son fils, Henri Fournerot, et fonde la "Société Fournerot Père et Fils". En 1963, Henri Fournerot est seul à la tête de l'entreprise jusqu'en 1998, date à laquelle il vend le bâtiment de la scierie à un potier.
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description
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La scierie s'élève en bordure du Drigeon. Elle est construite en moellons calcaires, dont certains ont été remplacés par des parpaings de béton. D'autres constructions s'élèvent de l'autre côté de la rue Léon Belz et le long de l'avenue de la Gare. Elles sont en moellons enduits, à élévations à travées. Les toits, à longs pans et pignons couverts ou croupes, sont recouverts de tuiles mécaniques. A la suite du hangar en bois, destiné à sécher les planches, s'élèvent le long de l'avenue de la Gare, un transformateur, une maison, à un étage et un étage de combles, dont le rez-de-chaussée comptent trois remises, puis l'ancien restaurant de la Gare tenu par les parents d'Henri Fournerot, actuellement maison. Une maison, à deux étages carrés, construite à l'angle de la rue Léon Belz, a remplacé un hangar visible sur une photographie de 1950 environ (Doc. 01). A l'arrière de ces constructions s'étendent l'aire des matières premières et celle des produits manufacturés.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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2 étages carrés ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre ; escalier de distribution extérieur : escalier droit
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; bois ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Hamelin Liliane ; Jacques Christophe
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référence
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IA25000839
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2010
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date versement
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2012/02/07
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00
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