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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de construction métallique, puis marchand de légumes, aujourd'hui artisan garage de réparation automobile et hangar
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localisation
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Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Fumay
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aire d'étude
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Fumay
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lieu-dit
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Saint-Joseph (écart)
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adresse
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route de Revin
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destinations successives
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garage de réparation automobile
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dénomination
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fonderie
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époque de construction
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1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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année
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1912
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Lucien Renvez-Rollin, chef de fabrication de boulons demeurant à Braux (aujourd'hui un des 3 villages formant la commune de Bogny sur Meuse) fonde en août 1912 la société anonyme Le Boulon Ardennais, entreprise au capital de 150 000 francs. Agissant au nom et comme administrateur de la société, il fait l'acquisition en octobre de la même année d'un terrain situé au lieu-dit du Tonkin jouxtant d'une part des maisons individuelles, d'autre part la fonderie ardennaise, entreprise fondée en 1896 par MM Ducamp et Rofidal (qui à cette époque, ne semble plus en activité). L'entreprise cesse toute activité avec la première guerre mondiale. Un constructeur de machines de Courbevoie, M. Marcoux, loue ces locaux à partir du 31 mai 1927, les achète en 1928. Il construira par ailleurs une maison à proximité du site. L'usine, qui porte alors le nom de fonderies du Tonkin, fait faillite en 1933. Rachetée en adjudication publique le 26 mars 1936 par M. Pierre Grouard de Tocqueville, gérant des huileries de la Meuse (Revin) , l'établissement sert, pendant la guerre 1939-1945, à entreposer du charbon de bois destiné à l'armée allemande. Sinistrée en 1945, Julien Badot, industriel fumacien, en devient le nouveau propriétaire et l'usine, baptisée SA fonderie du Tonkin, reprend son activité en avril 1950. On y produit du matériel de travaux publics, des matrices d'emboutissage pour l'industrie automobile, des segments pour diesel, des pièces pour compresseurs et constructions mécaniques diverses. La société cesse toute activité le 1er août 1970 avec le départ en retraite de Badot. Elle comptait alors 20 ouvriers. En 2001 une partie du site sert de garage, l'autre de hangar.
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description
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L'ancienne usine se compose d'un ensemble au plan rectangulaire constitué de multiples agrandissement. Sur l'arrière d'un de ces bâtiments, la cheminée de l'ancien cubilot reste encore visible. A quelques mètres de l'usine se situe la maison du directeur. Maison sans étage, l'entrée principale s'effectue dans une avant cour ouverte sur la rue. Sur le pignon gauche ainsi que sur l'arrière-cour s'étend un jardin ayant abrité un terrain de tennis. Son appareillage est masqué par un enduit lequel comporte, au niveau des encadrements, différents moulages.
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étages
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en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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brique
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile plate mécanique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Anciaux Vincent
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référence
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IA08000195
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© Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2002/12/12
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date mise à jour
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2005/10/21
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service producteur
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Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
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