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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Usine de transformation des métaux Camion Daux père et fils, puis usine de quincaillerie Camion frères, puis LARA, puis fonderie Bernard Huet, actuellement D2I
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localisation
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Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Vivier-au-Court
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aire d'étude
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Ardennes
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adresse
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19, 30 rue Fuzelier Jules ; rue de l'Union
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hydrographie
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Moraimont (le)
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dénomination
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usine de transformation des métaux ; usine de quincaillerie ; fonderie
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parties étudiées
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logement patronal
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; atelier de conditionnement ; magasin industriel ; bassin de retenue
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partie(s) étudiée(s)
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éléments remarquables
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magasin industriel
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époque de construction
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1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 20e siècle
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année
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1835 ; 1856 ; 1876 ; 1914 ; 1897 ; 1930 ; 1933 ; 1935
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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C'est en 1820 que Pierre Louis Camion-Richard achète le moulin à farine de Moraimont (lieu-dit de Thumécourt, écart de Vivier-au- Court). Ce moulin construit en 1560 est immédiatement transformé en polierie et, dans le même temps, son propriétaire fait édifier une seconde polierie 300m plus haut à Thumécourt. Les travaux des deux sites doivent être terminés vers 1826 car la vérification des installations est demandée à cette date. En 1828, la polierie de Moraimont appartient au père de Camion-Richard, Barthélemy Camion-Daux et dès lors ces deux entités seront séparées : Moraimont donnera naissance aux usines Camion et la polierie de Thumécourt (IA08000629) est vendue en 1852, après le décès de Camion-Richard, à François Moranvillé. Moraimont est ensuite rapidement gérée par les deux autres fils de B. Camion-Daux, Jean-Baptiste Camion-Huart et Louis- Dominique Camion-Gallon sous la raison Camion frères pour produire de la quincaillerie. En 1850, ils construisent en face de leur polierie une première extension, dite la Grande Boutique, qui regroupe la forge, les limeurs, les bureaux et des logements ; c'est le plus grand bâtiment de forge de l'époque. En 1856, les fils de Jean-Baptiste Camion-Huart, Barthélemy Camion-Marée et Charles Camion-Chardin reprennent l'usine et prolongent vers l'est le bâtiment de forge initial par un grand bâtiment construit dans le même style dont la partie centrale comportait un portail au-dessus duquel s'élevait un lanternon rappelant le Dijonval. En 1872 a lieu une importante extension (fonderie notamment) des bâtiments vers le nord. Charles Camion fait élever son château en 1879, le château Camion, à l'est de l'usine. L'entreprise obtient une médaille d'or à l'Exposition Universelle de 1889. En 1891, Georges Camion prend les rênes de l'entreprise familiale avec son cousin Charles (qui décède en 1897) jusqu'en 1925 ; en 1894, Georges construit son château non loin de l'usine (rasé dans les années 1980) et fait raccorder l'usine au chemin de fer en 1911. La production stoppe pendant la Première Guerre mondiale puis redémarre en 1919. En 1925, Roger Camion, le fils de Georges, et son cousin E. Renson d'Herculais prennent la direction de l'usine ; en 1933, lors d'une nouvelle extension de l'usine qui dure de 1930 à 1935, est construit le magasin en béton armé, typique de l'entre-deuxguerres, daté et toujours visible. Guy Renson d'Herculais dirige le site jusqu'à la fermeture en 1979 ; reprise par la société LARA, l'entreprise ferme ses portes en 1989 date à laquelle les bâtiments sont acquis par la fonderie mitoyenne Bernard Huet Industrie (D2I depuis 2007) dont l'activité de production de poêles perdure aujourd'hui. La surface bâtie est passée de 520m2 au temps de la polierie à 950m2 avec la construction de la Grande Boutique en 1850, puis 6360m2 avec l'important agrandissement de 1872 et 18 000m2 en 1930 avant le nouvel agrandissement des années 1930-35. Hormis l'usine qui n'a cessé d'être agrandie, on voit encore en face la polierie et la première maison d'habitation construite en 1833 par Jean-Baptiste Camion-Huart ainsi que le château Camion construit en 1874 au nord-est. La partie sud-est de l'usine (bâtiments élevés en 1877, 1892 et 1914) donnant sur la rue Fuzelier est abattue en 2001 et remplacée par un magasin en structure métallique. En 1850, une machine à vapeur de 20 ch. est achetée au constructeur ardennais Maljean. Dans la décennie de 1870, l'usine est actionnée par une chaudière et deux machines à vapeur de 150 ch. En 1918-19, l'usine est alimentée par un moteur de camion de marque Bussing, puis par une petite centrale électrique située à Mohon ; la capacité de cette dernière étant insuffisante, Georges Camion achète un moteur diesel de 200 ch. pour produire l'électricité. En 1914, Camion emploie 580 personnes et son catalogue ne comporte pas moins de 4000 articles ; en 1979, 260 personnes y travaillent encore et produisent 12 000 articles de quincaillerie.
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description
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Les bâtiments construits en bord de la rue Fuselier datant de 1892-95 (extrémité est et ouest de l'usine) sont à étage carré avec des murs en moellon calcaire avec refends coupe-feu, toits à longs pans à charpente apparente en bois couverts d'ardoise (celui de 1895, à l'ouest possède actuellement des sheds). L'atelier de 1880 construit au milieu de l'usine est bâti sur le même principe. Toutes les parties nord ont des murs en moellon calcaire mais sont couvertes de sheds à charpente métallique et de ciment amiante. Les ateliers et magasins sud construits dans les années 1930 sont en béton armé ; le magasin est à deux étages carrés et son intérieur ressemble quelque peu celui d'une prison avec coursive et cellule. La maison d'habitation à un étage carré et un étage de comble construite par Jean-Baptiste Camion en 1833 est élevée en moellon calcaire avec un toit à longs pans à charpente en bois apparente et ardoise ; la polierie à deux corps de bâtiment est à deux étages carrés et construite de la même manière.
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étages
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2 étages carrés ; étage de comble
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escaliers
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escalier intérieur
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; béton ; béton armé
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couverture (type)
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toit à longs pans ; terrasse ; shed ; demi-croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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couvrement
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charpente métallique apparente ; charpente en bois apparente
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propriété
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propriété d'une société privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Marasi Julien ; Alves Gilles ; Decrock Bruno
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référence
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IA08000627
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© Région Champagne-Ardenne
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enquête
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1986
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date versement
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2009/12/12
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date mise à jour
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2010/02/02
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dossier en ligne
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service producteur
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Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
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