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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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fonderie de canons, dite fonderie royale d'artillerie, puis édifice logistique, actuellement université
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localisation
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Bourgogne ; Nièvre ; Nevers
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aire d'étude
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Nièvre
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lieu-dit
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Manutention Militaire (Quartier de la)
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adresse
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49 rue Mademoiselle-Bourgeois
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hydrographie
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Nièvre (la)
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destinations successives
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édifice logistique ; université
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dénomination
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fonderie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bief de dérivation
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époque de construction
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4e quart 18e siècle ; 19e siècle (?)
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année
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1793
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auteur(s)
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Pointe Noël (auteur commanditaire) ; Robert Charles (maître d'oeuvre)
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historique
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Cette fonderie de canons est créée par la Convention en 1793, sur l'emplacement d'un couvent des Capucins, à l'instigation du représentant du peuple Noël Pointe. Nevers est choisi car la ville se trouve au centre du pays et proche de la Loire. La population travaille gratuitement à la création des fondations, dans un élan patriotique dynamisé par la Révolution. La direction de la fonderie est confiée à Charles Robert qui y installe les premières machines. De la Révolution à l'Empire, la fonderie fournit jusqu'à 600 canons par an destinés à la Marine et ou à l'Armée. En 1809, elle occupe 77 ouvriers. Une manufacture de boulets de 50 ouvriers est aussi implantée à côté. En 1833, le bâtiment de forme hexagonale possède huit fourneaux de fusion à réverbère placés deux à deux sur quatre des côtés qui utilisent des fontes du Berry. Quatre roues sont placées sur le bief. A partir de 1840, la fonderie ne travaille plus que pour la Marine. Elle fournit alors 200 bouches à feu du calibre 30 (168mm) à 24 (155mm). Les canons sont coulés verticalement dans une fosse, sans noyau puis forés en deux ou trois fois. La fermeture de l'usine semble décidée dès 1879 par le ministre de la Marine Jauréguiberry pour des raisons d'économie. Elle intervient en 1880 et le matériel est déplacé à Ruelle (16). Les bâtiments sont alors utilisés pour la préparation des subsistances de l'Armée (pain et conserves). Il reste actuellement deux bâtiments de la manutention (magasins des armées) placé près de la route, le long bâtiment de la tournerie placé sur le bief et le bâtiment des turbines. Les locaux abritent l'Université de Bourgogne.
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description
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Le très long bâtiment de la tournerie a été transformé en université. L'intérieur a été aménagé en salles de classe. Les murs en moellons enduits avec chaînes d'angle en pierre de taille ont été conservés mais percés de nouvelles fenêtres. La toiture est à deux pans couverts de matériau synthétique. Le bief longe l'arrière de l'édifice. Le bâtiment des turbines a été modifié pour porter des antennes satellites. A l'avant, à l'entrée de l'université, on trouve deux bâtiments de la manutention transformés en bureaux. Ils possèdent deux étages carrés en maçonnerie enduite avec chaînages et encadrements en pierre de taille. Leur toiture est à deux pans et à croupe couverte de matériau synthétique.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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2 étages carrés ; étage de comble
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à deux pans ; appentis
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couverture (matériau)
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matériau synthétique en couverture
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété d'un établissement public régional
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type d'étude
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enquête thématique départementale (patrimoine industriel, patrimoine métallurgique de la Nièvre)
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rédacteur(s)
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Dreyer Francis
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référence
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IA58000615
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© Inventaire général ; © Conseil général de la Nièvre
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enquête
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2003
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date versement
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2005/12/12
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crédits photo
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Dreyer, F. - © Inventaire général, ADAGP ; Conseil Général de la Nièvre
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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