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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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fonderie Brisou, puis fonderies du Pas et Brisou Réunies, actuellement fonderie de Servon
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localisation
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Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Servon-sur-Vilaine
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aire d'étude
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Ille-et-Vilaine
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lieu-dit
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la Pampille
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dénomination
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fonderie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; magasin industriel ; entrepôt industriel ; bureau d'entreprise ; cité ouvrière ; logement de contremaître ; château d'eau ; enclos
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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année
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1908
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La fonderie, créée en 1908 par Charles Brisou, a pour but d'assurer l'avenir des forges de Sérigné fondées en 1822 par son ancêtre Pierre Brisou, et menacées de péricliter, au début du XXe siècle, par leur manque de compétitivité. La fonderie, progressant à un rythme soutenu, absorbe en 1919 et remplace totalement en 1922 l'usine centenaire de Sérigné. Constituée en société sous la raison sociale Ch. Brisou et fils, P. Brisou et P. Tigeot, l'usine occupe dès 1925 une place de tout premier plan parmi les industries du département et les fonderies de l'ouest de la France. L'établissement offre une gamme continue de produits variés : fontes de chauffage, fontes pour machines agricoles, fontes mécaniques, assurant ainsi un bon équilibre de la production. En 1956, l'entreprise fusionne avec celle du Pas située dans les Côtes d'Armor (22) , sous l'appellation Fonderies du Pas et Brisou Réunies. Elle possède également une filiale, à Rennes, la société Grenier-Charvet et est associée avec les Fonderies du Trégor. Sa production comprend deux secteurs : les fontes d'assainissement, plaques d'égouts, etc. fabriquées dans l'usine du Pas, et la fonte sur modèle réalisée dans l'usine de Servon, principalement destinée aux constructions navales (notamment aux chantiers de l'Atlantique). La crise de la construction navale touche de plein fouet l'entreprise. Des restructurations sont opérées. En décembre 1978, l'entreprise est reprise en main après une liquidation des biens en septembre. Sur les cent six emplois, cinquante-trois sont conservés. La production passe alors de 500 à 250 t. La fonderie de Servon est toujours en activité. En 1977, le groupe emploie quatre cents personnes. La société des établissements Brisou s'est efforcée d'améliorer le bien-être et la sécurité du personnel en créant des logements ouvriers avec jardins, une société de secours mutuel florissante, une association sportive, une fanfare et une cantine. Existence d'un fonds d'archives privées.
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description
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Site enclos ayant subi de nombreux remaniements. L'atelier de fabrication en rez-de-chaussée, construit en parpaing de béton, est couvert de sheds. La cité ouvrière du Coq Rouge s'organise en deux rangées de trois bâtiments se faisant face. Aujourd'hui devenus maisons individuelles, chacun des bâtiments était divisé à l'origine en quatre logements. Les habitations, construites sur le même module, en grès, présentent un rez-de-chaussée surmonté d'un toit à longs pans en ardoise. Les baies sont encadrées de brique. Chaque logement possède son propre jardin. Le logement de contremaître, situé à l'entrée de l'usine, présente un plan rectangulaire et un étage carré. Il est construit en grès avec brique en encadrement des baies et couvert d'un toit à longs pans en ardoise.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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grès ; moellon ; brique ; enduit ; essentage de tôle ; béton ; béton armé ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans ; shed ; lanterneau
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couverture (matériau)
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ardoise ; métal en couverture ; tôle ondulée
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA35000477
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2001/05/11
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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