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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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forteresse dite Château des rois-ducs.
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Sauveterre-la-Lémance
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aire d'étude
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Fumel
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lieu-dit
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la Ville
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dénomination
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forteresse
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parties non étudiées
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logement
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éléments remarquables
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courtine
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époque de construction
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4e quart 13e siècle ; 1er quart 14e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle
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siècle détail
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3e quart 18e siècle
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année
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1773
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auteur(s)
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Genève Guillaume de (maître maçon)
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historique
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Forteresse royale édifiée pour Edouard Ier Plantagenêt durant le 4e quart du 13e siècle, dans la bailie de Tournon, sur un éperon verrouillant la vallée de la Lémance, afin de mettre en défense l'est de l'Agenais face au Quercy français. Elle est pour la première fois mentionnée comme castrum en 1289, dans la grande ordonnance sur l'administration de l'Agenais. Elle est remise en état après la guerre de Gascogne en 1305 ; la couverture des tours est notamment terminée par le maître maçon Guillaume de Genève (aussi appelé "latomus" Guillaume de Cosynges). Assiégée et prise par les troupes françaises lors de la guerre de Saint-Sardos, la forteresse est reconquise en 1348 par Edouard III qui la donne à Bernard de Durfort ; elle est finalement occupée en 1432 par les troupes de Charles VII. Devenue résidence seigneuriale à la fin du Moyen Age et détenue par la famille de Losses de Saint-Astier à l'époque moderne, un nouveau corps de logis est édifié du côté sud de la cour à la fin du 15e ou au début du 16e siècle, encore habité au 18e siècle, comme en témoigne une baie ouverte en brêche dans la courtine en 1773 (date portée relevée par Georges Tholin).
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description
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Ensemble castral élevé sur un éperon rocheux, barré par un large fossé défendu par une courtine basse. Forteresse de plan trapézoïdal flanquée de 3 tours semi-circulaires sur les angles est, nord et ouest. Le donjon massif à l'est comporte une salle inférieure couverte d'une coupole à pans, et une salle haute voûtée d'ogives à 6 quartiers ; un escalier en vis dans l'épaisseur du mur dessert la plateforme sommitale. Une courtine percée d'archères cruciformes la relie aux autres tours : leur rez-de-chaussée est voûté d'ogives à 6 quartiers, un escalier en vis dessert une salle non voûtée à l'étage. Le logis primitif adossé à la courtine nord, qui conserve une baie jumelée, a été entièrement reconstruit. Le logement seigneurial de la fin du Moyen Age, ruiné, appuyé à la courtine sud, comporte un étage carré desservi par un escalier hors-oeuvre en vis.
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plan
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éperon barré
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étages
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1 étage carré
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escaliers
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escalier dans-oeuvre ; escalier hors-oeuvre ; escalier en vis sans jour ; en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile plate
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couvrement
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coupole ; voûte d'ogives
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typologie
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castrum
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état
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restauré
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propriété
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propriété privée
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protection MH
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1926/01/07 : inscrit MH
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47000650
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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1998/10/26
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date mise à jour
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2007/03/22
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crédits photo
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Chabot, Bernard - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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autre dossier
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dossier de protection
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