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Réponse n° 62

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site four à chaux de Madère
localisation Centre ; Indre-et-Loire ; Nouzilly
aire d'étude Indre-et-Loire
lieu-dit Berthaulotterie (la)
dénomination four à chaux
époque de construction 19e siècle (?)
année 1835
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Le cadastre ne porte en 1836 que la mention "emplacement" du four à chaux de Madère, ce qui permet de penser qu'il était alors abandonné et que sa construction est en conséquence ancienne. A cette date, il appartenait à Adrien de Lonlay, châtelain des Belles-Ruries à Monnaie. Le 2 mai 1855. En 1857, le four passe à René de Russon-Huard de Monnaie, et en 1892, en indivis, à Marie-Ange de Russon et Paul de Russon. Le 2 juin 1914, il passe enfin à la veuve de Arthur, Charles Duthoo et demeure dans la famille depuis cette date. La carte de Cassini n'en faisant pas mention, il peut aussi bien être déjà abandonné en 1750-60 ou de construction postérieure, sa remise en état étant de 1855. Il est difficile de fixer une date pour la cessation de l'activité chaufournière sur le site, d'autant qu'elle n'a jamais dû être particulièrement importante et ne donnait pas lieu à commerce, puisqu'il n'était pas exigé de patente. La production de chaux de ce four a dû être, au 19e siècle, réservée à l'usage exclusif du châtelain des Belles-Ruries, pour des travaux de maçonnerie, château et exploitation agricole, voire également pour l'amendement des terres du domaine. Compte tenu de l'état de la cuve, on peut penser que les cuissons ont cessé très tôt au 20e siècle. Abandonné au milieu des bois, le four se dégrade lentement, une végétation arbustive se développe sur ses flancs, prélude à leur effondrement par dislocation de la maçonnerie. Cette situation est regrettable car l'ouvrage est original. Il est possible que les chaufourniers aient occupé une maison, détruite en 1943, et des troglodytes à la Berthaulotterie, à 150 m à l'Est du four. Avant, c'était un terre-plein qui en faisait les parties constituantes.
description Four à feu intermittent et flammes longues d'une capacité brute de l'ordre de 20 m3, permettant la fabrication de chaux naturelle. La matière première était extraite à proximité du four, ainsi qu'en témoignent d'importantes excavations à l'Ouest, dans les parcelles 232, 240 du cadastre de 1835. Le four de plan rectangulaire, en partie encastré, a une emprise de 27 m², sa cuve de forme ovoïde, partiellement remblayée a un diamètre de 2, 30 m au gueulard, de 2, 80 m au bouge, le diamètre au foyer ne peut quant à lui être donné avec précision compte tenu du remblai. La hauteur libre entre remblai et gueulard est de 3, 60 m, lequel remblai est au niveau du seuil de l'embrasure haute. L'embrasure de foyer et la haute sont ouvertes en face Sud. La première, avec entrée en canonnière très prononcée, est biaisée par rapport à la façade, tandis que la seconde est à ébrasement intérieur et voûte plein cintre. Le site était desservi par une voie particulière. La surface totale était de 90 m². La surface bâtie était de 27 m².
gros-oeuvre brique ; moellon ; pierre
couvrement canonnière ; voûte en berceau
état mauvais état
propriété propriété privée
type d'étude enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
rédacteur(s) Thomas Jacques
référence IA37001442
  © Inventaire général
enquête 1998
date versement 2004/05/07
 
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Requête ((four à chaux) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0