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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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lieu-dit
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Mandoune
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adresse
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12 rue Léon de Maleville
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; communs ; écurie ; jardin d'agrément ; escalier
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époque de construction
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18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'hôtel reprend la disposition habituelle des hôtels de la rue Léon-de-Maleville (ancienne rue Cour-de-Toulouse) qui furent construits au bord des fossés à la suite du démantèlement des fortifications (démantèlement qui s'est étendu de la première moitié du 17e au milieu du 18e siècle). D'après la tradition orale, l'édifice aurait été la demeure du "comte de Montricoux", il s'agit probablement de la famille de Malartic originaire de Montricoux. L'escalier, les huisseries et les décors intérieurs sont du 19e siècle.
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description
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L'édifice reprend la disposition habituelle des édifices construits le long des anciens fossés. Il est élevé sur une large parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade rue Léon-de-Maleville et domine de l'autre côté le ravin de la Mandoune. Il se compose de trois corps de bâtiment encadrant une cour. Côté rue, le rez-de-chaussée se compose de trois ouvertures. Deux d'entre elles correspondent aujourd'hui à des sorties de garage. Au centre s'ouvre une porte bâtarde rectangulaire surmontée d'une large corniche. Elle est composée de deux vantaux. L'imposte est vitrée et protégée par des barreaux droits et torsadés. Au milieu, la porte est ornée d'une volute engainée. A cet endroit passe un cordon mouluré qui divise le rez-de-chaussée des niveaux supérieurs. Chaque niveau supérieur est percé de quatre fenêtres surbaissées. Au premier étage, la troisième fenêtre en partant de la gauche est fausse ou a été condamnée. La présence des contrevents donne l'illusion de l'existance d'une grande baie, en réalité l'ouverture est minuscule. Un petit volet est découpé dans le grand. A l'étage supérieur, la troisième baie (toujours en partant de la gauche) est aussi un leurre. Les contrevents sont traités en trompe-l'oeil. Une corniche moulurée couronne l'ensemble de la façade. Le sol du passage menant à la cour est recouvert de carreaux de terre cuite bicolores. De part et d'autre du passage, les murs sont recouvert d'un soubassement lambrissé. De chaque côté une porte permet d'accéder aux garages. Initialement la cour était recouverte d'un pavage en galets. Au Sud-Ouest se développe l'escalier en bois, seules les deux premières marches sont en pierre. Il permet d'atteindre la coursière desservant à la fois le corps de fond de cour, le corps Sud et le corps Nord-Est. En rez-de-cour, le logis de fond de cour est percé de deux entrées et d'une grande baie. Sous la grande baie se trouve une descente de cave. Chaque niveau de la façade se compose d'une grande baie similaire à la première, il en est de même sur le bâtiment Nord-Est. Les anciennes cuisines de l'hôtel étaient installées dans le bâtiment Nord-Est. Un second escalier (de service) se trouvait dans l'oeuvre à l'angle du bâtiment Nord-Est et du bâtiment de fond de cour. Le dernier étage abritait des greniers et des chambres de bonnes (Nord-Est). Côté Mandoune, le jardin en terrasses est maintenu par un mur de soutènement. Il est percé d'une grande ouverture rectangulaire correspondant aujourd'hui à une sortie de garage. Une autre baie à été murée. Sous le jardin est aménagée une salle voûtée qui a pu servir d'écurie. A l'intérieur un escalier en vis placé dans une tourelle permet de remonter vers le jardin. Ce dernier est composé de deux niveaux de terrasses reliées l'une et l'autre par un grand escalier droit en brique. Sur la terrasse inférieure s'élèvent la tourelle à toit conique ainsi que deux grands tilleuls. Une ancienne fontaine se trouvait au centre de la terrasse. La terrasse supérieure est parsemée de graviers. Elle est protégée par un garde-corps constitué d'un assemblement de tuiles creuses. En rez-de-jardin, une ouverture rectangulaire permet d'atteindre la cave voûtée en berceau. La terrasse communique avec l'appartement en rez-de-jardin surélevé par un petit escalier de pierre placé à l'extrême droite de l'édifice. Deux grandes baies sont également percées à ce niveau. Le niveau supérieur est traversé par un long balcon marquant toute l'horizontalité de la façade. Il est agrémenté d'un garde-corps en fonte.Trois portes-fenêtres ouvrent sur ce balcon ainsi qu'une minuscule baie. Le niveau supérieur est percé de fenêtres rectangulaires aux tailles inégales.
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élévation
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élévation ordonnancée sans travées
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étages
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sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente ; escalier de distribution extérieur : escalier tournant, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur
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gros-oeuvre
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brique ; enduit ; crépi
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; verre en couverture ; métal en couverture
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couvrement
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voûte en berceau
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décor
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décor stuqué ; fonderie ; céramique ; mosaïque
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représentation
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dragon ; ornement à forme végétale ; homme : en buste ; femme : en buste ; figure : hybride
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Dans le salon principal au premier étage du logis sur rue, des décors sont portés au-dessus de la cheminée en marbre blanc ainsi qu'entre les deux fenêtres. Le décor semble être en carton-pierre. Il est formé de rinceaux et figures fantastiques. Au sommet, le buste d'un homme de la Renaissance est encadré de dragons. Sur l'autre composition décorative se détache le portrait d'une jeune femme. Ce décor date du 19e siècle et correspond au style historiciste (s'inspirant des styles anciens). La cheminée du salon est en marbre blanc. Le sol du palier et de la coursive du premier étage est ornée d'une mosaïque semblable à une mosaïque présente à Cahors.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100222
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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