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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel, dit Tour d'Alaric
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Penne-d'Agenais
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aire d'étude
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Penne-d'Agenais
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adresse
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6 rue Notre-Dame
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dénomination
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hôtel
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époque de construction
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14e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Cet hôtel patricien comporte un noyau médiéval, correspondant à une construction datable du 14e siècle par une fenêtre géminée à arcatures trilobées et colonnette polygonale. Selon une tradition infondée et le nom "rue de l'Argentière", attribuée à la voie qui le longe, il s'agirait d'un ancien atelier monétaire ; si la fonction résidentielle est assurée par la présence de baies géminées à l'étage, le vaste espace du rez-de-chaussée pouvait certes abriter un atelier, ou, tout au moins, servir de lieu de stockage. Une tour d'escalier fut greffée à cet ancien corps de bâtiment agrandi d'une extension alignée sur la rue Notre-Dame, à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle. De nouvelles baies sont percées aux 18e et 19e siècles. La construction divisée en deux parcelles sur le plan cadastral de 1830, a été de nouveau réunie en une seule habitation, en cours de restauration au moment de l'enquête.
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description
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La construction médiévale se compose d'un corps de bâtiment trapézoïdal en pierre de taille calcaire, adossée contre l'escarpement du coteau. Le rez-de-chaussée, dont l'entrée médiévale rue de l'Argentière a disparu, originellement éclairé par deux jours carré chanfreinés (murés) , est divisé par un refend ouvert d'une très large arcade en arc brisée. Cet espace communique par une porte en arc brisé avec des caves taillées dans le rocher. A l'étage, outre la fenêtre géminée conservée (murée et partiellement restaurée) , les vestiges d'une seconde fenêtre, semble-t-il identique, subsistent sur le retour du mur. La tour circulaire hors-oeuvre greffée au bâtiment sur une petite cour, en matériaux mêlés, abrite l'escalier en vis desservant deux étages (le second, tronqué, est aujourd'hui réduit à des combles) et un jardin sur l'arrière. Une canonnière en défend l'entrée et une demi-croisée en assure l'éclairage ; un couronnement de corbeaux montre qu'elle était coiffée d'un élément en encorbellement. La communication avec l'extension sur la rue Notre-Dame était assurée par deux niveaux de galeries superposées dont subsistent les ancrages. Cette extension trapézoïdale également en matériaux mêlés, est éclairée à l'étage par une croisée chanfreinée (remaniée) ; elle est équipée d'une cheminée à base prismatique.
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étages
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2 étages carrés
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; tuf ; moellon ; brique ; appareil mixte
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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décor
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sculpture
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représentation
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armoiries
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Le linteau de la porte d'entrée de la tour d'escalier est orné d'armoiries non identifiées : de [...] au coq de [...] accompagné en chef d'un soleil de [...] à dextre et d'une lune de [...] à senestre, et en pointe d'une croix pattée [...] de [...].
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état
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mauvais état
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propriété
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propriété d'une personne privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47002856
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/09/07
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date mise à jour
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2007/03/22
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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