|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Hôtel Demarie, puis Giraud, puis Valentin, actuellement muséum d'histoire naturelle
|
localisation
|
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
|
aire d'étude
|
Angers intra-muros
|
lieu-dit
|
Centre-ville (quartier)
|
adresse
|
39 à 49 rue Jules-Guitton
|
destinations successives
|
musée
|
dénomination
|
hôtel
|
parties non étudiées
|
cour ; jardin ; logement ; boutique ; communs
|
éléments remarquables
|
cour ; élévation ; galerie fermée ; salon ; salle à manger ; cheminée
|
époque de construction
|
limite 18e siècle 19e siècle
|
siècle détail
|
3e quart 19e siècle
|
année
|
1800 ; 1820
|
auteur(s)
|
Demarie Jean-François (auteur commanditaire, ingénieur) ; François Louis, dit : François père (architecte)
|
personnalité(s)
|
Giraud Pierre (commanditaire) ; Fairé Alexandre (commanditaire)
|
historique
|
Edifice construit peu avant 1800 par l'ingénieur des Ponts et Chaussées Jean-François Demarie pour lui-même (d'après source). Cet hôtel est élevé sur une butte, à l'emplacement de l'église paroissiale Saint-Michel-du-Tertre et de son cimetière : des vestiges du chevet y sont alors remployés, visibles sur le plan initial, encore repérables sur le plan cadastral de 1840, disparaissant vers le milieu du siècle selon un nouveau plan partiel de l'hôtel. La cuisine voûtée aux murs plus épais correspond à l'ancienne sacristie (salle Amazonie du musée). La demeure est vendue dès 1810 à Pierre Giraud, manufacturier de toiles à voiles, alors que les aménagements intérieurs restaient inachevés : c'est pour lui que sont bâties vers 1820, sur le boulevard Carnot, de nouvelles remise et écuries par l'architecte Louis François dit François père (d'après source). Le décor intérieur, principalement celui du salon (décor stuqué étudié) et de la salle à manger, date du 3e quart du 19e siècle : il est redevable à l'avocat et homme politique (adjoint municipal, député) Alexandre Fairé, qui y habite des années 1860 jusqu'à sa mort en 1908. Le portail sur rue est refait également dans le même temps. L'édifice prend le nom de la famille Valentin vers 1938 qui l'occupe durant 20 ans. Il est remanié dans le courant du 20e siècle : les façades en tuffeau sont en partie enduites, les niches placées entre les baies sur les ailes du jardin sont murées, plusieurs lucarnes sur rue sont supprimées, la cour intérieure circulaire est couverte par une verrière, les communs sont détruits. L'hôtel est acquis en 1958 par la ville d'Angers qui y installe ses collections zoologiques en 1967. L'édifice fait l'objet d'une rénovation en 1989.
|
description
|
Edifice particulièrement complexe jouant avec la déclivité du terrain et combinant des programmes opposés, maison de rapport avec commerces sur la rue prolongé au revers d'un hôtel sur jardin, sur la partie haute du site, contre l'ancien rempart de ville. Sur rue, l'édifice présente un long corps de bâtiment à sept travées, avec rez-de-chaussée conçu comme un étage de soubassement occupé par des boutiques, niveau entresolé, un étage carré et comble à surcroît. Les deux travées de droite sont à deux étages carrés sans lucarnes. Le gros-oeuvre est principalement en schiste. La couverture est à longs pans et croupes. L'hôtel proprement dit est séparé du bâtiment sur rue par de petites cours. Deux escaliers intérieurs successifs mènent de la rue à l'hôtel, qui pour l'essentiel est en rez-de-chaussée surélevé largement ouvert sur le jardin postérieur, reposant en partie sur un niveau de soubassement. Entre les deux escaliers en pierre, le premier constitué de deux volées droites, le second en arc-de-cercle, se trouve une cour circulaire intérieure (cour d'entrée de l'hôtel) , où donnent les principales pièces de l'hôtel par l'intermédiaire d'un balcon continu, notamment le salon et la salle à manger de forme octogonale. Le plan est ordonnancé à la fois autour de cette cour et sur le jardin où deux ailes latérales mènent à des chambres et cabinets. La grande élévation en U sur jardin comprend un grand péristyle central à colonnes doriques et fronton triangulaire à la manière d'un temple, et deux péristyles plus modestes en vis-à-vis, aux extrémités des ailes latérales (dont une est une galerie). Le gros-oeuvre mêle schiste et tuffeau. Les couvertures sont à toits polygonaux (salon et salle à manger) , toits à longs pans et en appentis, reliés par de nombreuses noues. Une verrière moderne couvre la cour circulaire. Les salons et salle à manger sont couverts de fausses coupoles, la cuisine d'une voûte en berceau plein-cintre en tuffeau relevant de l'ancienne sacristie Saint-Michel.
|
plan
|
plan centré ; plan régulier en U
|
élévation
|
élévation ordonnancée
|
étages
|
étage de soubassement ; en rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; comble à surcroît
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant, en maçonnerie
|
gros-oeuvre
|
tuffeau ; moyen appareil ; schiste ; moellon ; enduit ; appareil mixte
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; toit polygonal ; appentis ; pignon couvert ; croupe ; noue ; verrière
|
couverture (matériau)
|
ardoise ; verre en couverture
|
couvrement
|
voûte en berceau plein-cintre ; fausse coupole
|
décor
|
sculpture ; décor stuqué ; décor stuqué (étudié dans la base Palissy)
|
représentation
|
coquille, ornement à forme végétale ; ordre dorique, colonne, pilastre, fronton ; cartouche, vase, chute, fruit, billette, ove, feuillage
|
|
Le vantail du portail sur rue est orné de deux motifs d'agraphe et de coquille entre des feuillages. Les élévations sur jardin sont scandées par trois péristyles à colonnes doriques portant des frontons triangulaires. La galerie dans l'aile gauche est fermée aux extrémités par des ouvertures en serlienne à pilastres et colonnes également doriques. La fausse coupole de la salle à manger présente une corniche à billettes et oves, rythmée à chaque angle de l'octogone d'un cartouche surmonté d'un vase avec chutes de fruits. . Support : parquet, plafond.
|
typologie
|
Hôtel atypique.
|
propriété
|
propriété publique
|
protection MH
|
1995/08/28 : inscrit MH
|
|
En totalité (cad. 1980 BR 159) : inscription par arrêté du 28 août 1995.
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
|
référence
|
IA49000900
|
|
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
|
enquête
|
1975
|
date versement
|
2009/11/25
|
date mise à jour
|
2010/11/09
|
crédits photo
|
Giraud, P. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
|
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
|
autre dossier
|
dossier de protection
|