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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel Rapin-Thoyras puis de Maleville
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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lieu-dit
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Mandoune
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adresse
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24 rue Léon de Maleville ; 49 rue de la Mandoune
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; communs ; jardin d'agrément ; escalier indépendant
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époque de construction
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17e siècle ; 1ère moitié 18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Maleville Léon de (habitant célèbre) ; Antoine de Rapin-Thoyras (personnage célèbre)
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historique
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Cet édifice est considéré comme la demeure d'Antoine de Rapin, seigneur de Thoyras, nommé Gouverneur de Montauban en 1569. Comme tous les édifices de la rue Léon-de-Maleville, celui-ci s'élève sur l'emplacement des anciennes fortifications. Les façades sur rue et cour datent probablement du 17e siècle mais ont été modifiées au cours du 18e siècle. Certaines baies présentent encore des bords chanfreinées et l'entrée de l'escalier principal est en anse-de-panier ce qui peut indiquer un état 17e. Sur le cadastre napoléonien (daté autour de 1827) on remarque que les corps de logis du fond de cour et sur rue constituent deux propriétés différentes. La parcelle a été divisée probablement au début du 19e siècle. Un escalier a été ajouté au cours de ce siècle au fond du corps de logis sud-est. En observant la façade sur rue, on remarque la présence d'un ancien portail condamné puis transformé en fenêtre. Dans l'appartement aménagé en rez-de-chaussée, un arc, placé dans l'axe du portail indique peut-être l'existence d'un passage voûté. Peut-être qu'il s'agissait d'un passage menant directement aux écuries. Au 19e siècle l'édifice est acheté avec l'immeuble voisin (n°20) par Léon de Maleville. Il réunit les deux demeures pour en faire une habitation unique. Après 1827, les façades sur rue des deux édifices sont alors harmonisées par un décor à bossages aux extrémités. Côté Madoune sont dressées de petites tourelles qui semblent correspondre à un aménagement du 19e siècle. D'après la nature des encadrements des baies, côté rue et Mandoune (briquettes), l'édifice a subit une rénovation dans les courants des années 60 ou 70. Les deux tourelles donnant sur la Mandoune sont reliées par un balcon probablement construit à la fin des années 70 ou début 80.
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description
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L'édifice reprend la disposition habituelle des édifices construits le long des anciens fossés. Il se compose de trois corps de bâtiment. Il est élevé sur une large parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade rue Léon de Maleville et domine de l'autre côté le ravin de la Mandoune. La façade donnant sur la rue Léon de Maleville se compose de trois niveaux. A l'extrême gauche du rez-de-chaussée s'ouvre une porte en arc segmentaire encadrée de pilastres doriques aux fûts évidés. Ils soutiennent un entablement orné d'une frise et d'une large corniche à modillons. Quatre autres baies s'ouvrent à ce niveau. L'une d'entre elles est cintrée et décorée d'une agrafe. Les autres baies sont rectangulaires. Les quatre ouvertures des étages sont également rectangulaires. Les deux extrémités de la façade sont traitées en bossage. Un passage permet d'accèder à la cour. Un premier escalier en charpente dessert les étages du corps sur rue et est éclairé par de grandes ouvertures. En fond de cour s'élève un bâtiment sur quatre niveau percé chacun de deux fenêtres. Une aile en retour abrite un escalier en pierre et rampe en fer forgé. Un tour est accolée à cette aile. On entre dans la cage d'escalier par une ouverture en anse de panier. Les baies du premier étage sont cintrées et ornées d'une agrafe. Les fenêtres des niveaux supérieurs sont rectangulaires et carrées. Un escalier rejoint les sous-sols et le jardin en terrasse. Un passage dans le bâtiment Nord-Est permet de communiquer avec l'hôtel voisin. La façade est visible de la cour de celui-ci. On remarque les traces de trois grandes ouvertures cintrées en rez-de-chaussée qui peuvent correspondre à des écuries ou remises. Côté Mandoune, le jardin en terrasse est maintenu par un mur de soutènement. Sous le jardin, des salles voûtées abritent des commerces. En avant corps et donnant sur le jardin, s'élèvent deux petites tourelles carrées sur lequelles se développent de petites terrasses protégées par des balustrades. Une autre terrasse, ajoutée au 20e siècle relie aujourd'hui les deux tours. La tour Est abrite un escalier suspendu en pierre, son accès est condamné. La façade est enduite excepté les piédroits des fenêtres. La façade comporte cinq ouvertures par niveau, chacune est agrémentées d'un garde-corps aux formes géométriques.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente ; escalier isolé ; escalier hors-oeuvre
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gros-oeuvre
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brique ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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décor
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céramique ; décor stuqué
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représentation
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vase ; étoile ; ornement à forme géométrique ; ornement à forme architecturale ; gland ; agrafe
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Vases sur les tourelles de la façade donnant sur la Mandoune. Une frise court sur l'entablement de la porte d'entrée, elle se compose d'une alternance de formes géométriques, d'étoiles et de triglyphes à gouttes. La rampe en fer forgé de l'escalier est formée de volutes. Dans la cage d'escalier, dans le corps de logis sur rue, le plafond est ornée d'une frise de modillons. Une rosace orne le plafond de la cage de l'escalier principal.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé ; abords d'un monument historique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100218
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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