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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel de Peyrat
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localisation
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Languedoc-Roussillon ; Hérault ; Pézenas
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aire d'étude
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Pézenas
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adresse
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1, 3 rue Montmorency
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dénomination
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hôtel
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époque de construction
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16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle
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siècle détail
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17e siècle ; 18e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Cette imposante demeure, jadis adossée à la courtine de la fortification médiévale, résulte d'un long et patient remembrement parcellaire entrepris dès la seconde moitié du 16e siècle. A partir d'un noyau primitif constitué par une maison achetée en 1556 à Jean Robert (à qui la tour dite aujourd'hui de Peyrat avait été cédée en 1538 par la communauté) , Antoine Peyrat va entreprendre une campagne d'acquisitions d'immeubles mais ne semble pas avoir encore tenté une première réunification. La maison revient en 1633 à la suite d'un accord familial, à Jean de Peyrat, conseiller du roi et secrétaire ordinaire de la chambre futur contrôleur général des gabelles en Languedoc. C'est lui qui va structurer et aménager la demeure actuelle supérieure d'un tiers à celle du bâtiment initial. L'immeuble agrandi entre temps une nouvelle fois, est morcelé dès la première moitié du 18e siècle et l'avocat Pierre Sales, qui en achète la plus grande partie en 1752, est dit en 1775 acquéreur de la totalité. Une nouvelle division intervient en 1779 (achat partiel par le prince de Conti, Louis-François-Joseph de Bourbon) et en 1780 (achat de Paul Canonge). Depuis cette période, l'édifice a subi de très nombreux remaniements qui ont défiguré la composition voulue par Jean de Peyrat vers 1635-1640.
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description
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On reconnaît aisément le plan au devant de la maison avec sa porte flanquée de deux échauguettes reliées par une coursière et la galerie dont fait état le compoix de 1688, une succession d'arcades ouvertes à l'origine sur l'ancien fossé de la ville qui se lit encore facilement (place des Etats-de-Languedoc) sous l'habillage des baies du 18e siècle. Cette disposition pourrait être antérieure de quelques années aux travaux engagés par Jean de Peyrat. En effet, en 1632, les héritiers d'Antoine Peyrat sont autorisés par les Trésoriers de France à ouvrir les fenêtres de leur maison prenant jour sur le fossé. Les vestiges d'un important décor de peintures murales viennent d'être mis au jour dans la partie de la demeure correspondant à cette galerie, des statues - dans lesquelles on serait tenté de voir une représentation des Douze Césars - figurées en trompe-l'oeil et en camaïeu de gris sur un socle orné de cuirs découpés reposant lui-même sur un haut soubassement. La principale transformation nous semble liée à l'installation dans l'hôtel de Jean de Peyrat de la Cour de Justice de la châtellenie. Les parties basses de l'hôtel et de l'ancienne tour médiévale sont alors utilisées comme geôles et mise en communication par un escalier avec la grande salle de l'hôtel, maintenant divisée en quatre pièces mais couverte à l'origine d'un même plancher à la française, décoré de rinceaux sur les poutres et de médaillons à paysages sur les panneaux d'entrevous. Un mur de refend est alors mis en place, délimitant au nord une nouvelle pièce à usage de salle des gardes. Une porte munie de deux verrous et d'un judas faisait communiquer cette pièce avec la partie sud de cet espace devenue salle d'audience. Une cheminée monumentale en bois et en plâtre doré et polychromé est adossé au mur. Enfin est crée au sud un vestibule de deux travées voûtées d'arêtes, sorte de salle des pas-perdus reliant la cour de l'immeuble à la salle d'audience. Au 18e siècle, cet espace sera cloisonné et la partie sud-est recevra un décor et une cheminée de gypserie.
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gros-oeuvre
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calcaire
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couverture (matériau)
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tuile
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couvrement
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voûte d'arêtes
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décor
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peinture
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représentation
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Christ en croix ; ornement : représentation humaine
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panneau central de la cheminée orné d'une Crucifixion peinte ; au premier étage de l'hôtel, soubassement décoré : il s'agit d'un personnage vêtu d'une cuirasse à lambrequins et drapé d'un ample manteau. Le personnage est coupé à mi-corps, la partie haute étant cachée par un faux plafond.
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propriété
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propriété privée ; propriété de la commune
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protection MH
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1994/09/12 : inscrit MH partiellement
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tour et ancien hôtel
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type d'étude
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étude d'inventaire
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rédacteur(s)
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Nougaret Jean
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référence
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IA34000534
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2003/06/20
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date mise à jour
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2005/10/21
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crédits photo
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Jacques, Jean-Claude - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Languedoc-Roussillon - Service chargé de l'inventaire Espace Capdeville - 417 rue Samuel Morse - 34 000 Montpellier - 04.67.22.86.86
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voir aussi
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Itinéraire du patrimoine
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autre dossier
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dossier de protection
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