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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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lieu-dit
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Mandoune
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adresse
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28 rue Léon de Maleville
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; communs ; jardin d'agrément ; portail ; escalier indépendant
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époque de construction
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14e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'hôtel reprend la disposition habituelle des hôtels de la rue Léon-de-Maleville (ancienne rue Cour-de-Toulouse). Ceux-ci ont été construits au bord des fossés à la suite du démantèlement des fortifications (démantèlement qui s'est étendu de la première moitié du 17e au milieu du 18e siècle). Dans les caves, le mur nord-ouest est constitué de briques épaisses et percé d'un placard et d'une porte en arc brisé d'époque médiévale datant au moins du 14e siècle. Le mur sud-ouest est également médiéval. Ces éléments médiévaux peuvent être les vestiges d'une maison ou un vestige des anciennes fortifications. On peut supposer que l'édifice est construit à la fin du 17e siècle au cours du 18e siècle mais il subit des transformations au 19e siècle. Au cours de ce siècle, les façades sont remaniées. Côté rue, on remarque qu'une troisième entrée était placée au centre de la composition, elle était de forme rectangulaire et surmontée d'une corniche. Côté Mandoune, la façade est agrémentée de deux tourelles protégées par des balustrades. Celles-ci ont été restaurées en 2008.
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description
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L'hôtel se trouve au croisement de rue la Armand Cambon et la rue Léon de Maleville. L'édifice reprend la disposition habituelle des édifices construits le long des anciens fossés. Il est élevé sur une large parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade rue Léon de Maleville et domine de l'autre côté le ravin de la Mandoune. Il se compose de trois corps de bâtiment encadrant une cour et d'un jardin en terrasse. La façade sur rue est enduite à l'exception du niveau de rez-de-chaussée. Celui-ci est percé de deux entrées cochères en plein cintre. Au centre, une entrée rectangulaire couronnée par une corniche a été en partie murée. Elle correspondait vraisemblablement à une entrée piétonne. Les niveaux sont séparés par des cordons. Chaque niveau est percé de trois baies rectangulaires pour les premier et second et de forme carrée pour le dernier étage. On accède à la cour par un passage voûté en berceau et aux murs lambrissés fermé (au bout) par une grille ouvragée. Les murs donnant sur la cour sont recouverts d'un enduit blanc. Le premier niveau du bâtiment de fond de cour est percé de trois ouvertures rectangulaires. L'entrée, située au centre est couverte d'une marquise, les niveaux supérieurs sont percés de deux fenêtres à l'exception de l'étage-attique qui n'en possède qu'une seule. L'arrière du logis sur rue comprend lui-aussi deux ouvertures par niveau. Le rez-de-cour est percé de deux arcades en plein cintre. Le bâtiment Ouest abrite la cage d'escalier et permet de desservir les deux corps de logis. Il est percé de trois ouvertures par niveau reliées par des cordons moulurées. Les fenêtres du dernier étage sont semi-circulaires. Côté Mandoune, le mur de soutènement est percé de petites meurtrières. Au-dessus se développe le jardin en terrasse. On peut y accèder depuis la cour par un escalier droit. Un autre escalier (en vis) en fond de jardin permet de descendre sur la Mandoune. La façade se compose de deux tourelles en avant-corps, chacune couronnée d'une balustrade. Au centre de la façade s'ouvrent deux portes-fenêtres par niveau.Trois loggias sont aménagées, chacune protégée par un garde-corps : une balustrade en terre cuite pour la plus basse et en fonte au motif néo-gothique pour les deux autres. Enfin, une terrasse est aménagée au sommet de l'édifice entre les deux tourelles. De part et d'autre, chaque niveau constituant les tourelles sont éclairés de fenêtres. Les formes de ces fenêtres alternent différentes formes : en lancette, en plein cintre et rectangulaires. Les sommets sont couronnés de balustrades.
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élévation
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élévation ordonnancée sans travées
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étages
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sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente ; escalier isolé : escalier en vis sans jour, en maçonnerie ; escalier isolé : en maçonnerie
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gros-oeuvre
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brique ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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voûte en berceau
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décor
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fonderie ; céramique ; décor stuqué
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représentation
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mufle : lion ; faune ; balustre ; scène mythologique ; putto : aile ; putto ; acanthe ; rinceau ; guirlande ; fleur ; instrument de musique ; raisin
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Le heurtoir est en forme de tête de lion. L'anneau est orné d'une tête de faune aux oreilles en forme d'ailes de chauve-souris. Des cheminées et des panneaux au-dessus des portes sont ornées de décors en carton-pierre représentant des putti, les uns acteurs d'une scène liée à la vigne, les autres sur un nuage. Une des cheminée présente un décor de rinceaux, de couronnes et de rubans. Au premier étage des salons sont ornés de rosaces. L'une est ornée d'une toile d'araignée, une autre de feuilles d'acanthe.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100215
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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