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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel
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localisation
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Limousin ; Creuse ; Felletin
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aire d'étude
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Felletin (commune)
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adresse
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5 Grande Rue
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dénomination
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hôtel
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époque de construction
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limite 15e siècle 16e siècle ; 18e siècle
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siècle détail
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19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Cette demeure est incluse dans un îlot relativement ancien (13e ou 14e siècle) , existant même avant la fortification de la ville. Il semblerait qu'à cette époque elle était plus étroite, présentant une élévation sur rue à une seule travée (travée nord actuelle) et qu'elle était dotée probablement d'un escalier droit intérieur. Par la suite, probablement à la fin du 15e siècle, intervinrent deux grands changements ; l'un se traduisit par l'agrandissement et la modification de l'élévation initiale sur rue (avec adjonction, au sud, d'une travée prise sur un espace latéral, peut-être ancienne venelle, avec remaniement de la modénature des baies de la travée initiale et modification du versant du toit dominant cette élévation, initialement mur pignon transformé en mur gouttereau) ; le deuxième changement concerna le mode de distribution avec la construction, sur l'élévation latérale sud, de la tour en demi-hors-oeuvre abritant un nouvel escalier. Ces transformations, commanditées certainement par un riche personnage, conférèrent à l'édifice sa fonction d'hôtel particulier. Plus tard une cave voûtée fut aménagée au niveau du rez-de-chaussée, côté est. En 1817, cette demeure appartenait à un certain Sallandrouze, marchand ; en 1822 et 1841 elle appartenait à la famille Rougat. Ultérieurement fut probablement exécutée une restructuration intérieure nécessitée par la division de la parcelle entre deux propriétaires ; un escalier de distribution intérieur fut aménagé pour desservir la partie ouest de l'édifice.
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description
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Cette demeure, bâtie en alignement de la rue, très profonde, avec deux pièces par niveaux, comporte deux caves, l'une planchéiée, à l'ouest et l'autre, à l'est, voûtée en berceau, accessible par un escalier droit en maçonnerie. L'édifice se développe sur deux étages carrés et un étage de comble. L'élévation sur rue est traitée en pierres de taille inégales et présente, entre les étages, un léger bandeau, large et très peu saillant ; le remaniement et l'agrandissement de cette élévation (reprise bien visible par l'observation des joints de lits de pierre) expliquent les disparités de modénatures des quatre fenêtres des étages ; la fenêtre nord du premier étage, aujourd'hui transformée en porte-fenêtre, présente un encadrement à double mouluration et un reste d'arcature trilobée de part et d'autre de l'arrachement du meneau ; la fenêtre sud, étroite avec une seule moulure d'encadrement, a perdu sa traverse ; les deux fenêtres du deuxième étage, avec même appui saillant mouluré, sont de largeur et de modénatures différentes : mouluration bien épaisse et saillante pour la fenêtre nord, moulurations fines et entrecroisées pour celle du sud. L'élévation sur le jardin forme mur pignon, comme devait l'être l'élévation sur rue avant ses remaniements ; elle se développe sur une seule travée de baies, actuellement difficiles à étudier à cause d'une végétation envahissante. L'élévation latérale sud (actuellement peu visible par suite de l'adjonction de bâtiments accolés) , comporte, au rez-de-chaussée, depuis le milieu du mur jusqu'à l'est, la porte d'accès à la tour d'escalier, une petite baie à encadrement chanfreiné, une porte murée, avec linteau en accolade et une fenêtre en partie murée, avec meneau et traverse et appui saillant. La porte d'escalier, soulignée d'une accolade, est surmontée d'un linteau triangulaire à décor sculpté (écu central accosté de deux trilobes). Au niveau du premier étage, sur cette élévation latérale sud, la tour dans oeuvre, qui abrite l'escalier en vis en maçonnerie, forme une légère saillie traitée en encorbellement. L'élévation latérale nord (également peu visible) présente au rez-de-chaussée une fenêtre avec linteau en segment d'arc. L'escalier en vis, en pierre, situé en milieu du bâti, assure la distribution des deux grandes pièces occupant chaque étage ; du niveau du palier de l'étage des combles part un petit escalier en vis en maçonnerie qui occupe une sorte de tour de guet ; dans la partie est (parcelle 57) , et à chaque niveau, est encore visible une cheminée en pierre aux grandes proportions, avec piédroits ornés de double colonnettes à base prismatique. Au premier étage, dans une salle, subsistent quelques rares fragments d'un papier peint (datant peut-être du 18e siècle ?). La charpente semble comporter des éléments d'origine (notamment les poinçons).
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
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escaliers
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escalier intérieur : escalier en vis ; escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie, en charpente
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gros-oeuvre
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granite ; pierre de taille ; moellon ; enduit partiel
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile plate
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couvrement
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voûte en berceau
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décor
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sculpture ; papier peint
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représentation
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écu ; volute, losange, fleuron
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Un écu sans armoiries orne le linteau en accolade de la porte menant à l'escalier. Les vestiges de papier peint portent un décor losangé avec volutes et fleurons.
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typologie
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édifice de type urbain à deux étages carrés, demeure de notable au rez-de-chaussée partiellement résidentiel et commercial
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état
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mauvais état ; remanié
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Celer Françoise
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référence
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IA23000321
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© Inventaire général ; © Ville de Felletin
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enquête
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2002
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date versement
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2005/12/19
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date mise à jour
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2016/07/01
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crédits photo
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Rivière, P. - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Limousin - Service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel 27 boulevard de la Corderie 87031 Limoges Cedex - 05 87 21 20 95 ou 05 87 21 20 90
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