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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Manoir de la Plesse, puis maison de Beauchêne, puis hôtel de Traves
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
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aire d'étude
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Angers intra-muros
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lieu-dit
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Centre-ville (quartier)
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adresse
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11 place de la Paix ; 8 impasse du Puits-Rond
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dénomination
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manoir ; hôtel
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parties non étudiées
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jardin
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époque de construction
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13e siècle (?) ; 14e siècle (?) ; milieu 15e siècle ; 2e moitié 19e siècle
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siècle détail
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16e siècle ; 17e siècle ; 2e moitié 18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Lespine de Beauchêne Guillaume de (commanditaire) ; Garnier François (commanditaire)
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historique
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Cet hôtel est bâti sur un vaste sous-sol d'époque gothique édifié entre les 13e et début 15e siècles, vestige du manoir médiéval de la Plesse selon les sources documentaires de l'abbaye du Ronceray. Dans son état actuel, l'édifice remonte au milieu du 15e siècle, mais les élévations enduites remploient peut-être des murs plus anciens. Un censif du Ronceray mentionne en 1460 une grant meson nouvellement édifiée, alors habitée par Guillaume de Lespine, écuyer et seigneur de Beauchêne, qui la tenait de son père Jacques de Lespine : l'un ou l'autre a donc initié cette reconstruction ; grand notable local, Guillaume fut échevin lors de la création de la municipalité en 1474 et premier maire élu en 1484. Seule, la partie ouest de l'hôtel présente encore le gros-oeuvre du 15e siècle, murs et couvertures ; deux fenêtres, l'une sur le jardin et l'autre sur un pignon, conservent des moulurations d'origine. Cependant, la tour carrée d'escalier sur l'impasse du Puits-Rond date du 16e siècle, d'après sa structure et une fenêtre en plein-cintre.
Selon des actes de 1575, l'hôtel appartenait alors aux héritiers de Claude de Thoulongeon, seigneur de Traves, mais garde encore le nom de Beauchêne. Celui de Traves, qui lui est resté depuis, apparaît dans des transactions du 17e siècle comme sur le plan de ville dit des échevins, de 1736. Le dessin des lucarnes de la façade sur jardin (partie nord-ouest) indique une reprise au 17e siècle. Intérieurement, les aménagements gardent des traces de la 2e moitié du 18e siècle (restes de lambris et huisseries) , mais datent surtout du 19e siècle.
Sur le plan cadastral de 1840, le fonds est déjà divisé en deux : la moitié orientale du logis relève d'une autre propriété (8, impasse du Puits-Rond) et présente une aile en retour d'équerre sur le jardin. Celle-ci disparaît dans le milieu du 19e siècle, parallèlement à la transformation du logis, surélevé d'un étage carré et couvert d'une toiture à faible pente : ces travaux sont probablement effectués en 1846 pour François Garnier, médecin des pauvres dont un buste sculpté par David d'Angers est érigé place de la Laiterie ; bien que conservant au rez-de-chaussée ses murs du 15e siècle, cette nouvelle habitation du 8 impasse Puits-Rond, avec système distributif et escalier propre, présente désormais l'aspect d'une maison du 19e siècle, s'ouvrant sur le jardin par un escalier extérieur en fer à cheval. Dans la partie ouest du logis, subdivisé en locations, un escalier supplémentaire complète la vis initiale dans le courant du 19e siècle.
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description
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Hôtel constitué d'un corps de logis très allongé (une trentaine de mètres) , dont l'impasse du Puits-Rond fait office de cour d'entrée, et prolongé d'un vaste jardin postérieur. Il repose sur un haut sous-sol voûté en berceau brisé avec arcs-doubleaux, appareillé en tuffeau, sur toute l'étendue du logis initial. L'aile disparue en retour sur le jardin ne comportait pas de sous-sol. La partie restée en état dans sa structure (partie ouest, 11 place de la Paix) est à rez-de-chaussée surélevé et étage de comble. La partie est (8 impasse du Puits-Rond) transformée au 19e siècle, est désormais à un étage carré et sans comble. Le gros oeuvre est en schiste enduit, mais une partie de la tour d'escalier est en tuffeau. Les couvertures sont à longs pans, avec pignon pour la partie restée ancienne, pignon et croupe pour la partie refaite ; un appentis court le long d'un des longs pans pour l'écoulement des eaux. Coiffée d'un pavillon, la tour d'escalier sur l'impasse abrite une en vis en pierre, hors-oeuvre. Les deux autres escaliers sont dans-oeuvre, en bois, tournant à retours avec jour, suspendus.
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plan
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plan allongé
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étages
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sous-sol ; en rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon ; appentis ; pignon couvert ; croupe ; noue
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couverture (matériau)
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ardoise
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couvrement
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voûte en berceau brisé
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typologie
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Hôtel à cour antérieure (type A).
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
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référence
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IA49005303
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
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enquête
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1989
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date versement
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2009/11/25
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crédits photo
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Giraud, P. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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