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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Hôtel de Vienne ou d'Elbeuf
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localisation
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Bourgogne ; Côte-d'Or ; Beaune
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aire d'étude
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Beaune centre
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adresse
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rue Marie Favart
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destinations successives
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orphelinat ; maison de retraite
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dénomination
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hôtel
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édifice contenant
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hôpital de la Sainte-Trinité ou hospice de la Charité
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4
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parties non étudiées
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cour
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époque de construction
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limite 15e siècle 16e siècle
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siècle détail
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17e siècle (?) ; 1er quart 19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'hôtel de Vienne aurait été donné en dot par le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, à sa fille naturelle Marie, épouse de Pierre Beauffremont, comte de Charny. L'édifice passa par mariage à Antoine de Luxembourg, puis à sa fille qui en fit don, en 1502, à Philippe Chabot, Grand Amiral de France. En 1583, sa petite fille Marguerite épousa Charles III de Lorraine, duc d'Elbeuf. Son descendant, Louis de Lorraine, comte d'Armagnac, fit construire une sellerie jouxtant le grenier à sel. En 1695, Vivant Ganiare, économe de la Charité, acheta l'hôtel qui était séparé des autres bâtiments de l'hôpital par la rue des Jacobins ; un passage souterrain fut établi pour les relier, après autorisation de la Chambre de Ville du 17 août 1696. Le bâtiment est, remanié au 17e siècle (l'escalier notamment) , fut prolongé au début du 19e siècle de 5 travées au sud, et un nouveau corps moins élevé fut construit en 1955 pour recevoir les couples âgés.
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description
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L'hôtel est constitué de 2 corps de bâtiments séparés par une venelle couverte et fermée aboutissant rue du Grenier à Sel, entre les murs-pignons nord. Contre le mur sud, se trouve une tourelle demi-hors-oeuvre qui abritait sans doute un escalier en vis, supprimé au 17e siècle lors de l'établissement d'un escalier tournant rampe-sur-rampe, dont la cage rectangulaire prolonge le bâtiment sur jardin. Les élévations remaniées ont cependant conservé des ouvertures anciennes : rue du Grenier à Sel, larges portes en arcs segmentaires (murées) , étroits jours en archère très ébrasés, fenêtres jumelées en accolade. Le corps est, dont le 1er étage est éclairé, côté jardin, par 11 fenêtres (les 6 premières en accolade) , a été surélevé en même temps qu'il était prolongé au sud. Le corps longeant la rue Marie Favart comprend un sous-sol voûté d'arêtes (actuellement cuisine et couloir) , surmonté d'une grande pièce à plafond sur poutres, complètement transformée par un faux-plafond et un cloisonnement moderne. Le cellier du corps sur jardin (actuel réfectoire) , se compose de 2 vaisseaux dont les voûtes d'arêtes reposent, au centre, sur des piliers carrés ; la distribution intérieure des autres niveaux est récente.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit conique
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couverture (matériau)
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tuile plate
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couvrement
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voûte d'arêtes
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propriété
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propriété d'un établissement public
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Brigitte Fromaget
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référence
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IA21000119
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© Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2001/10/08
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date mise à jour
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2001/12/31
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crédits photo
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Rosso, Michel - © Région Bourgogne - Inventaire général
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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