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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel Satur Saint-Sernin puis hôtel de Serres
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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adresse
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64 rue de la Résistance
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; communs ; escalier
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éléments remarquables
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escalier ; cour
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époque de construction
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4e quart 18e siècle
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année
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1777
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'hôtel Satur Saint-Sernin est un hôtel du 18e siècle. D'après Robert de Mentque. En 1731, il est attesté que la parcelle est la propriété de la famille Satur Saint-Sernin. D'après les recherches d'Aliette Neyret-Jalliffier, l'hôtel appartient en 1746 à Brandelin Satur de Saint-Sernin. En 1749, l'édifice est vendu à François Vacquette entreposeur de tabac. La maison est ainsi décrite "prenant son entrée sur la grande rue...consistant en salles basses, un grand grenier au-dessus, une grande cour, grange derrière". La vente est faite 3000 livres. D'après les recherches de Robert de Mentque, érudit local, l'hôtel aurait été la propriété de la famille de Serres puis enfin la propriété de Bernard Garrisson. Le rez-de-chaussée est complétement réaménagé au cours du 20e siècle. Un local commercial a été aménagé dans la cour. Cela a entrainé la destruction du portail à une date indéterminée.
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description
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L'hôtel est situé au bout de la rue de la Résistance, en remontant vers la cathédrale. Côté rue, la façade se compose de trois niveaux d'élévation séparé par un cordon mouluré. Le rez-de-chaussée de l'hôtel a été modernisé. Deux commerces y sont installés, dont un qui occupe l'ancienne cour de l'hôtel. Le portail d'entrée d'origine a disparu cependant on peut encore deviner qu'il se situait au centre de la composition, sous le balcon en fer forgé. Aujourd'hui une porte piétonne a été aménagée sur la droite. Chaque niveau supérieur est percé de six baies. Au premier étage, la partie centrale de la composition est en brique apparente et encadrée par deux pilastres évidés. Deux portes-fenêtres cintrées et ornées d'une agrafe ouvrent sur un balcon protégé d'un garde-corps en fer forgé. De part et d'autre les autres baies sont à arc surbaissé. Au deux extrémités de la façade se trouve un large pilastre à bossage. Les pilastres se prolongent au dernier étage puis jusqu'à la corniche. Sous les fenêtres à arc surbaissé sont placées des tables décoratives. Une très large corniche moulurées couronne l'ensemble de la façade. En entrant par la porte piétonne on accède à l'escalier d'apparat orné d'une belle rampe en fer forgé. Depuis l'installation du commerce dans l'ancienne cour, les façades de celles-ci ne sont visibles que par les fenêtres des appartements des étages.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente
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gros-oeuvre
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brique
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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décor
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ferronnerie ; décor stuqué (étudié dans la base Palissy)
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représentation
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ornement à forme végétale ; ornement ; pilastre ; ornement : chiffre ; agrafe
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Les garde-corps de la façade sur rue sont en fer forgé du 18e siècle et de style Louis XV. Au centre du garde-corps en fer forgé se trouve un ornement à chiffre. Il s'agit vraisemblablement d'un monogramme mais difficilement déchiffrable. Des pilastres et des cordons ornent la façade sur rue. D'après le témoignage de Robert de Mentque, historien local, la porte cochère avait un heurtoir sur lequel était gravée la date 1777 et le monogramme I.M.S. Ce monogramme correspond selon l'archiviste Mathieu Méras à la signature du ferronnier.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100240
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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