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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel de Parrouty puis hôtel de Cours puis hôtel de Polignac
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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adresse
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28 rue Bessières
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; communs ; portail ; escalier
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éléments remarquables
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escalier
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époque de construction
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4e quart 18e siècle ; 19e siècle
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année
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1775
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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D'après les recherches d'Aliette Neyret-Jalliffier, l'hôtel de Jean-Louis de Parrouty (parfois écrit Paroudy) procureur général de la Cour des aides est construit entre 1775 et 1803. L'hôtel est saisi à la Révolution et intégré au Biens Nationaux. En l'an II, l'édifice est décrit comme tel : "plusieurs appartements, cour, puits, cave, galetas, remise, écurie sur la rue des Soubirous-Bas" (cette partie de rue est aujourd'hui nommée rue du Collège). En l'an X, l'hôtel entre dans la famille de Cours originaire des Barthes. A cette époque l'entrée principale de l'hôtel se fait par la rue des Soubirous-Bas, la cour était fermée par un mur de clôture. Le cadastre de 1827 montre la disposition initiale de l'édifice. D'après Robert de Mentque, un passage voûtée sur croisée d'ogives permettait de rejoindre la Grand-rue Saint Louis en passant par l'immeuble portant aujourd'hui le numéro 17. En 1826, l'hôtel appartient à la duchesse de Polignac née Nivenheim qui l'occupe jusqu'en 1847. A partir de 1864 l'édifice est agrandi par les nouveaux propriétaires (famille de Gironde) par l'achat d'un bâtiment d'un seul étage. Il s'agit probablement du bâtiment longeant la rue Bessières portant le numéro de parcelle 602 sur le cadastre de 1827. L'entrée principale de l'hôtel est déplacée de ce côté. A l'emplacement du mur de clôture, rue des Soubirous-Bas (du Collège) est alors construit un bâtiment surmonté d'une terrasse. Toujours sur le cadastre de 1827, on remarque que l'hôtel disposait d'une seconde cour au nord. En 1895, l'hôtel est vendu à la famille de Vivie de Régie qui l'occupe jusqu'en 1944. Sur une ancienne carte postale on constate qu'un palmier était planté au centre de la cour, d'autres petits arbustes et plantes longeaient le pied des façades. Un bâtiment a été construit du côté de la rue du collège, en avant de la seconde cour (face à Saint-Joseph), dans l'alignement des autres édifices. D'après le style architectural il daterait des années 1960. D'après les copropriétaires actuels, l'édifice a été rénové (nouvel enduit, dallage de la cour) en 1985 par les architectes Malpel et Vidal.
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description
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Les corps de bâtiment de cet hôtel donnent à la fois sur les rues Bessières et du Collège. L'entrée principale se fait aujourd'hui par la rue Bessières par un portail dont l'appareillage de brique imite le bossage en tables. Ce portail est couronné d'un fronton semi-circulaire. De part et d'autre du portail sont installées des boutiques. Derrière le portail, un passage rejoint la cour d'honneur, celle-ci est recouverte d'un carrelage moderne de la fin du 20e siècle. Le corps de logis du fond de cour est composé de quatre niveaux d'élévation. Le rez-de-cour est percé de trois arcades en anse-de-panier vitrées dont deux peuvent correspondre à l'emplacement des remises et écuries. On accède à l'escalier d'apparat par la première arcade de gauche. Chaque niveau supérieur est percé de quatre baies. La première travée de gauche est composée de fenêtres cintrées éclairant la cage d'escalier. Les baies des autres travées sont toutes à arc surbaissée. Les fenêtres du premier étage correspondent à l'étage noble. Elles sont agrémentées d'un garde-corps de fer forgé de style Louis XV. L'appui de chacune est orné d'une petite frise et de console en terre cuite. Les façades sur la rue du Collège se composent de deux baies par niveau excepté en rez-de-chaussée où s'ouvre une grande arcade. Ce dernier se compose de cinq niveaux, chacun percé de cinq ouvertures à arc surbaissé. En face, le bâtiment longeant la rue du collège comporte cinq ouvertures en rez-de-cour et six côté rue. Au-dessus se développe une terrasse bordée de balustres en terre cuite.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente
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gros-oeuvre
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brique ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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décor
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ferronnerie ; céramique
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représentation
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ornement à forme géométrique ; ornement à forme végétale ; perle ; feuille
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Dans la cour, les appuis des fenêtres sont ornés de petites frises en terre cuite et soutenus par des consoles également en terre cuite type Virebent (19e siècle). Elles sont composées d'un motif de feuilles stylisées, de perles, de volutes. Les fenêtres du premier étage sont agrémentées d'un garde-corps de style Louis XIV. L'escalier d'apparat est agrémenté d'une rampe en fer forgé ornée de feuilles d'acanthe de style Louis XV.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100234
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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