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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel de Guibert puis Saint-Geniès
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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adresse
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2 rue d'Elie ; 25 rue de la Comédie
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; communs ; écurie ; mur de clôture ; portail ; escalier
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époque de construction
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16e siècle ; 1ère moitié 17e siècle ; 18e siècle
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siècle détail
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milieu 17e siècle
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année
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1750
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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de Guibert Hippolyte (habitant célèbre)
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historique
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D'après les recherches d'Aliette Neyret-Jalliffier, l'histoire de l'édifice remonte au 16e siècle. Il s'agit de la demeure d'une vieille famille montalbanaise, les Guibert alliés aux Aliès. L'aile Nord, en partie construite à pans de bois correspond vraisemblablement à la partie la plus ancienne. Les façades sur cour correspondent au style du 17e siècle. L'escalier qui est en place (dans la petite cour arrière) ne semble pas être l'escalier d'apparat mais un escalier secondaire. L'escalier d'apparat était probablement situé dans l'aile droite de l'hôtel mais l'entrée a été murée. En 1750, l'édifice est la propriété de Benoît de Guibert, lieutenant général et Gouverneur de Invalides. A cette date, le bâtiment est décrit ainsi : bâti en brique, à plusieurs étages, à l'angle l'actuelle rue de la Comédie et de la rue d'Elie (rue dans laquelle se trouve l'entrée). A peine deux mois plus tard, l'édifice est revendu à Paul Saint-Geniès, un négociant. A partir de 1750, l'édifice est remaniée. Il s'agit probablement d'une modernisation des façades sur rue car on constate que la forme des baies correspond beaucoup plus au goût du 18e siècle (arcs segmentaires). Le portail a été realisé ou remanié à cette occasion.
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description
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L'hôtel de Guibert est situé à l'angle des rues d'Elie et de la Comédie. L'hôtel est se compose d'un corps de logis principal et de deux ailes en retour. La cour est fermée sur la rue par un mur de clôture percé par le portail d'entrée. La coursive est placée en surplomb soutenue par une console massive. Au-dessus du mur se développe une coursive protégée par un garde-corps en fer forgé. Du côté de la rue d'Elie, l'aile sud est percée de deux baies par niveau, l'aile nord est plus inégale, une seule fenêtre s'ouvre au premier étage. La façade de la rue de la Comédie est composée de deux façades différentes. La première, placée à l'angle des deux rues est à pans de bois et construite en encorbellements. La seconde façade est construite sur trois étages percés chacun de deux fenêtres. Les niveaux sont marqués par des cordons et sous les fenêtres sont placées des décors en tables. En rez-de-chaussée, aujourd'hui transformé en commerce s'ouvrent quatre baies rectangulaires surmontées chacune d'un linteau de bois. La cour est carrée. Le corps de logis principal est en fond de cour et comporte trois niveaux ouvert chacun de deux fenêtres. Seul le niveau de comble, présente comme unique ouverture une mirande. Côté cour, les ailes sont percées chacune de deux baies par niveau. Pour chacune de ces ailes, une travée de fenêtres à été condamnée. En rez-de-cour de l'aile nord s'ouvrait une grande porte en plein cintre encadrée de pilastres agrémentées d'un petit décor mouluré en forme de pompons. Deux ouvertures permettaient d'atteindre la coursive, celle de droite a également été condamnée. En face, la porte de gauche permet d'accéder à une seconde cour couverte par une verrière. Dans cet espace se développe un escalier à balustres de bois. Celui-ci permet de desservir les paliers de chaque appartement.
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élévation
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élévation ordonnancée sans travées
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier tournant, en charpente
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gros-oeuvre
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brique ; pan de bois ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; verre en couverture ; terre en couverture ; terre en couverture
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décor
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ferronnerie
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représentation
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ornement à forme végétale ; monogramme
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Le garde-corps en fer forgé de la coursive est de style Louis XV. Au centre, se trouve le monogramme S-G de la famille de Saint-Géniès. Côté cour, ce même garde-corps se compose d'un motif en épingles à cheveux et de flammes.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé ; abords d'un monument historique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100232
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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