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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel de Colomb puis hôtel Charles Garrisson
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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adresse
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6 rue Armand Cambon
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; communs ; escalier ; portail
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éléments remarquables
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escalier
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époque de construction
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16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Jacques Dupuy (habitant célèbre)
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historique
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L'édifice est construit au 16e siècle par un certain Colom ou Colomb, membre de la famille des seigneurs de Saint-Nauphary. D'après Robert de Mentque, historien local, l'hôtel comprenait deux corps de bâtiment séparés par une grande cour. L'entrée principale semble avoir toujours été rue de Parias (actuelle rue Armand-Cambon) mais le deuxième bâtiment ressortait sur la rue Gillaque (13 rue Gillaque actuel musée des Compagnons). Le plan de l'hôtel a changé car la cour est aujourd'hui divisée en deux. Le bâtiment construit au centre de la cour date vraisemblablement du 17e siècle à en juger par les décors conservés en rez-de-cour. Les parties de bâtiment formant un U au Nord-Ouest et abritant l'escalier d'apparat date également de cette période. Le corps de logis sur rue pourrait être d'une autre campagne compte tenu de son style et de sa forme. Pourtant, la porte cochère donnant sur la rue est du même style que les bâtiments les plus anciens, c'est à dire du 17e siècle. Au cours de ce siècle, l'édifice est habité par un pasteur protestant Joseph d'Arbussy, Avocat Général à la Cour des aides. Il semblerait également que le consul Jacques Dupuy ait habité un temps la maison. Au 19e siècle, l'hôtel est la demeure de Charles Garrisson et sa famille.
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description
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La façade donnant sur la rue Armand-Cambon est enduite à l'exception des encadrements des ouvertures. En rez-de-chaussée, la porte cochère est à la fois traitée en brique et en pierre. La pierre se concentre sur les parties décoratives : agrafe, chapiteaux, moulures, corniches. Deux autres ouvertures rectangulaires correspondent aujourd'hui à des sorties de garages. Les niveaux supérieurs sont percés de cinq fenêtres : surbaissées pour le premier étage, rectangulaire pour le second. Les gardes-corps des baies sont en fonte et correspondent au style Empire. La corniche sommitale est composée de brique posées de biais formant ainsi un rang de petits triangles. Ce corps de bâtiment comprend au moins deux niveaux de sous-sol. Le second niveau est condamné. Le premier se compose de plusieurs salles voûtées en berceau. L'une des salles côté cour conserve un ancien puits. Derrière la porte cochère, un grand passage voûté en berceau permet de rejoindre la cour de l'hôtel. Le sol est revêtu d'un pavage récent en galets et d'un quadrillage formé de pavés. Côté cour, les façades sont enduites à l'exception des bâtiments situés au Nord-Est. Ceux-ci forment un plan en U, ils sont en brique apparentes et recouverts d'un badigeon rouge. Les encadrement des ouvertures, le mur d'echiffre de l'escalier, une partie des appuis des fenêtres sont traités en pierre. Chaque niveau est séparé par un cordon mouluré. L'aile gauche est plus mince que l'aile droite. En rez-de-cour s'ouvrait une suite d'arcades. Celle de l'aile gauche à été murée et remplacée par une minuscule fenêtre, celle de l'aile droite est agrémentée d'une porte. A ce niveau le mur est traité en bossages continus en table. L'arcade principale (ornée d'une agrafe sculptée) est ouverte sur la cour. La cage est éclairée à chaque niveau par deux grandes fenêtres. Chaque côté des ailes est également percé de deux fenêtres par étages. Les angles des ailes sont traités en bossages. L'aile gauche conserve des décors en carton-pierre du 19e siècle. Le corps de bâtiment en fond de cour, construit lors de la division de l'édifice se compose de trois niveaux. Le rez-de-cour est percé d'une grande ouverture en plein cintre et se trouve dans le prolongement du passage voûté. Une autre ouverture rectangulaire correspond aujourd'hui à une sortie de garage. Entre les deux ouvertures se developpe un petit escalier extérieur permettant de rejoindre le premier étage. Chaque niveau est percé de trois fenêtres.
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élévation
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élévation ordonnancée sans travées
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étages
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2 étages de sous-sol ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente ; escalier hors-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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pierre ; brique
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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voûte en berceau
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décor
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ferronnerie ; fonderie ; maçonnerie ; sculpture ; céramique ; peinture ; décor stuqué
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représentation
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animal : hybride ; figure : hybride ; feuillage ; agrafe ; ordre dorique ; ornement à forme végétale
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Au-dessus de l'entrée de la cage d'escalier une agrafe est sculptée. Elle a été bûchée mais on distingue une bête à écailles. Les cols de cygnes de la rampe de l'escalier en fonte (partie menant au dernier étage) est ornée de petits personnages semi-humains. La rampe en fer forgé de style Louis XIII est ornée de feuillages et de volutes. Sur le plafond de la cage d'escalier est placée une frise de modillons (19e siècle). Dans le corps de logis situé face au passage voûté se trouve un ancien salon (aujourd'hui recloisonné et servant de garage). Le sol est recouvert de carreaux de terre cuite. Le plafond est composée de solives et poutres ornées. L'ensemble était peint en clair, du bleu souligne les angles des solives. Un décor peint composé de feuillages (feuilles d'acanthe) et arcs de cercle entremelés en bleu et jaune orne les poutres. Dans l'aile en retour ouest, au deuxième étage subsite des décors en carton-pierre au-dessus des cheminées. L'un représente des cornes d'abondance, des rinceaux et des griffons, un autre des colonnes cannelées et des rosaces, le troisième des frises végétales. Ces modèles ressemblent aux ornements de la fabrique de Joseph Beunat.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100224
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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