historique
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Les courses hippiques pratiquées de façon traditionnelle dans les stations balnéaires connaissent aux Sables-d'Olonne une évolution géographique entraînant l'éloignement progressif de cette activité de la plage des Sables-d'Olonne aux terrains marécageux des communes avoisinantes. Avant que les courses de chevaux ne produisent des espaces architecturés propres, cette pratique sportive a lieu sur la plage des Sables-d'Olonne, à marée basse, dès l'été 1855. La création de la Société des Courses des Sables-d'Olonne a lieu en 1857, grâce à l'avocat Petiteau, déjà directeur de la Commission de la Société des Régates et Courses Sablaises. En 1892, la Société des Courses Hippiques connaît l'adhésion des estivants, et organise de nombreuses manifestations sur la plage jusqu'en 1913, au moyen de subventions des Haras, de la Ville, du Casino et des Chemins de Fer de Vendée. En saison, la plage est occupée trois jours par an par les courses hippiques, le public étant assis sur le parapet du remblai, puis admis dans les tribunes mobiles installées par Emile Brelet, entrepreneur à Nantes autour de 1900. Dès la fin du 19e siècle, la société dépose au Ministère de l'Agriculture une demande de construction d'un champ de courses. En 1912, Léon Herbert, président de la Société des Courses Hippiques, engage la construction d'un hippodrome sur un terrain acquis par la ville sur la commune du Château d'Olonne, au lieu dit de la Lande. Un avant-projet est mené par l'entrepreneur parisien Léon Cornuaud, présentant des tribunes brevetées en béton armé. Durant l'année 1914, les courses hippiques ont lieu l'été sur la plage, l'hiver dans l'hippodrome de la Lande. De 1915 à 1919, l'hippodrome est utilisé par l'aviation comme dépôt. En 1950, l'hippodrome de La Lande est transformé et ses terrains sont entièrement affectés à l'aviation, et les courses cessent définitivement sur la grève. En 1951, l'hippodrome de Saint-Jean d'Orbestier est inauguré sur la commune de Talmont-Saint-Hilaire.
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