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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hippodrome de Clairefontaine
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localisation
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Basse-Normandie ; Calvados ; Deauville
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aire d'étude
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Deauville
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adresse
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chemin de l'Hippodrome
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dénomination
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hippodrome
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parties non étudiées
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enclos ; portail ; jardin ; communs ; écurie ; serre
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époque de construction
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2e quart 20e siècle
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siècle détail
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4e quart 20e siècle
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année
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1928
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auteur(s)
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Rimbert André (architecte) ; Papet Jean (architecte)
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historique
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Dés sa création, la station de Deauville s'était spécialisée dans les courses hippiques à plat qui se disputaient à l'hippodrome de la Touques. Les courses d'obstacle se déroulaient depuis 1875 à l'hippodrome de la Croix-Brisée, à Pont-L'Evêque. L'éloignement du site et les équipements rudimentaires de cet établissement incitent en 1924 la Société des Courses à créer un nouvel hippodrome à proximité de Deauville. Les terrains convoités n'ayant pu être acquis, le projet est suspendu. La municipalité de Deauville le reprend à son compte en 1926, après avoir obtenu la cession de quarante hectares sur les communes limitrophes de Tourgéville et Bénerville. Les architectes André Raimbert, auteur de plusieurs maisons à Neuilly-sur-Seine, et Jean Papet, concepteur des tribunes et du champ de courses de Maisons-Laffitte, dressent les plans du nouvel hippodrome, qui est inauguré le 9 août 1928. Dans les années 1980, les tribunes sont agrandies d’une tourelle et d’un restaurant panoramique.
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description
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L'hippodrome de Clairefontaine est implanté sur les communes de Tourgéville et de Bénerville. Son entrée, marquée par un portail à auvent monumental couvert en tuile plate, s’ouvre sur de nombreuses allées bordées de fleurs menant aux différents bâtiments : le pavillon d’accueil, les pavillons circulaires du Pari Mutuel, les écuries, les tribunes populaires et les grandes tribunes, qui comprennent un bar, une salle des pas perdus et une salle des balances aménagées sous les gradins. Tous s'inscrivent dans un style normand empreint de modernité (emploi du béton armé, motifs très épurés du faux pan de bois, affranchis des modèles vernaculaires de l'arrière-pays). Le caractère régionaliste est accentué par la profusion des géraniums qui ornent les élévations, cultivés dans les serres aménagées sur le site à partir de 1931. La salle des pas perdus est rythmée par des arcs en anse de panier qui supportent de fausses solives et de fausses poutres apparentes en béton imitant le bois. Ce type d’aménagement, qui est à rapprocher du hall de la gare réalisé en 1931 par Jean Philippot (cf. notice : IA14003091) , est selon l'historien Claude Mignot, dérivé des grands halls sous charpente des châteaux anglais et des manoirs normands du Moyen Age. Spécialisé dans les courses de haies et de steeple-chase, l'hippodrome de Clairefontaine dispose de plusieurs pistes, qui proposent des parcours allant de 2700 à 4300 mètres.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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élévation
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élévation à travées
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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béton ; béton armé ; enduit ; ciment ; faux pan de bois
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile plate
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typologie
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Régionaliste ; style normand
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état
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bon état
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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patrimoine de la villégiature
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rédacteur(s)
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Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier
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référence
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IA14003088
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© Région Basse-Normandie - Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2010/04/22
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date mise à jour
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2010/10/26
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
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