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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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îlot
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Tournon-d'Agenais
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aire d'étude
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Tournon-d'Agenais
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adresse
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rue de la Citadelle ; rue du Couvent ; rue Philippe
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dénomination
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îlot
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parties non étudiées
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maison
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époque de construction
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13e siècle
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siècle détail
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16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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historique
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Cet îlot hérité de l'urbanisme médiéval de la bastide, conserve l'essentiel de son organisation parcellaire du 13e siècle. Si les anciens modules se retrouvent fréquemment, en particulier pour les maisons donnant sur la rue du Couvent, des regroupements de parcelles sont intervenus dès le Moyen Age : ainsi de la maison étudiée par Agnès Marin (cad. AB 178) , demeure de notable construite sur 2 modules durant la 2e moitié du 13e siècle. L'analyse des élévations donnant sur la ruette en coeur d'îlot, révèle la continuité des assises de pierre de taille, ce qui implique un mode d'implantation très homogène pour l'ensemble des constructions. Aux 16e et 17e siècles, l'essentiel des transformations a consisté à pratiquer de nouveaux percements, voire à la reconstruction totale de façades (cad. AB 181). De nouveaux regroupements de parcelles interviennent au cours du 18e siècle (cad. AB 167, 172-173). La plupart des maisons qui composent cet îlot très dépeuplé depuis la fin du 19e siècle, sont aujourd'hui dégradées ; celles donnant sur la place, autrefois précédées de "couverts", ont été soit détruites, soit reconstruites au début du 20e siècle.
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description
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La forme générale de l'îlot est allongée, compris entre les rues de la Citadelle, du Couvent, et la rue Philippe côté place. Toutes les maisons sont attenantes ; en revanche, une ruette centrale où "androne", sépare les habitations en coeur d'îlot. Le module parcellaire initial, qui se retrouve régulièrement dans le quartier et dans la ville, est d'environ de 5 mètres en façade pour 15 mètres en profondeur (soit un rapport de 1 pour 3). Si peu de façades sur rue ont conservé leur appareillage médiéval, les élévations postérieures sur l'androne sont souvent intactes. Les murs de calcaire en moyen appareil conservent alors de nombreux vestiges d'écoulement : consoles de latrines, évacuations d'évier. Les maisons bâties de plain-pied ont habituellement 1 étage surmonté d'1 comble à surcroît, plus rarement 2 étages (cad. AB 172-173, 179). Les toitures à longs pans sont en tuile creuse.
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moyen appareil ; moellon ; enduit partiel ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47002586
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/07/17
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date mise à jour
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2007/03/01
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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