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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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logement patronal avec atelier de conditionnement et laboratoire
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes ; Grasse
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aire d'étude
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Alpes-Maritimes
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lieu-dit
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Sainte-Lorette (quartier)
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adresse
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53, 55 boulevard Victor-Hugo ; rue Max-Vidal
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dénomination
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logement patronal ; laboratoire ; atelier de conditionnement
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édifice contenant
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parfumerie Méro et Boyveau, puis Méro et Boyveau, Bénard et Honnorat successeurs
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4
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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auteur(s)
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A. Mayoud (?, architecte)
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personnalité(s)
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Albert Sittler (commanditaire)
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historique
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Avec la construction en continu de locaux industriels, l’espace résidentiel, clairement marqué à l’origine, s’est peu à peu réduit, au profit de l’usine. Ce mouvement semble s’intensifier dans les années 1910, avec l’aménagement d’ateliers dédiés à l’extraction et au traitement des concrètes. Le bâtiment des expéditions, sans doute affecté au début à l'extraction, semble dater de cette époque. Il est situé contre la face est de la petite maison, vestige de l’ancienne propriété agricole. Cette petite maison, qui connaît aussi diverses extensions, est investie semble-t-il un peu plus tard. La présence de la scierie mécanique et de la menuiserie y est attestée dans les années 1920-1930. Y sont assemblés divers emballages de marchandises. Des ateliers ont également été aménagés contre la villa, à ces mêmes époques. Cependant, celle-ci semble conserver sa fonction résidentielle jusque dans les années 1970 ; ensuite elle est entièrement dévolue à l’activité de l’usine. L’ancienne demeure patronale accueille notamment le service comptabilité, tandis que de nouveaux ateliers sont édifiés contre la partie est de ce bâtiment.
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description
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L’espace résidentiel se composait de trois bâtiments attenants : une petite maison avec dépendances, une villa avec locaux industriels, et le bâtiment des expéditions, réellement industriel. Ces structures communiquaient entre elles par des voies couvertes et des portes de service. La petite maison et ses dépendances formaient un U ouvert sur la chaussée. Le bâtiment des expéditions, de plan rectangulaire de deux niveaux, charpente en bois avec couverture en tuiles mécaniques a été construit contre la face est du U évoqué précédemment. Ces deux bâtiments communiquaient avec la villa par un passage couvert d’un toit à longs pans avec charpente métallique. La villa présentait sur l’élévation antérieure deux tours d’angles accolées de part et d’autre du corps central. Chacun de ces corps de bâtiment était couvert d’un toit en pavillon. Des ateliers plus récents masquaient l’élévation postérieure de la demeure.
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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couvrement
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charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
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état
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détruit après inventaire
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propriété
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propriété d'une société privée
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type d'étude
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patrimoine industriel ; parfumeries de Grasse
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rédacteur(s)
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Benalloul Gabriel
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référence
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IA06001591
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur ; © Musée International de la Parfumerie, Grasse
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enquête
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2007
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date versement
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2011/02/10
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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