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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Institut de recherche, édifice d'enseignement supérieur : Institut de Physique
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localisation
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Alsace ; Bas-Rhin ; Strasbourg
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aire d'étude
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Strasbourg
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adresse
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3, 5 rue de l'Université
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dénomination
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institut de recherche
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parties non étudiées
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amphithéâtre d'enseignement
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jardin
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pelouse ; groupe d'arbres ; parterre
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objets mobiliers
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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siècle détail
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1ère moitié 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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année
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1878
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auteur(s)
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Eggert Hermann (architecte) ; Bonnet Bernard (architecte) ; Papillars F. (architecte) ; Brum J (architecte) ; Kutkiewicz C. (architecte)
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personnalité(s)
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Kundt August (commanditaire)
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historique
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La construction de l'Institut de Physique débute en 1878 et s'inscrit dans la première phase d'édification de la nouvelle université, décidée par l'empereur allemand Guillaume Ier en 1872. Les travaux se poursuivent jusqu'en 1881 et le bâtiment est inauguré en 1882. Sa conception a été confiée à Hermann Eggert, par ailleurs architecte du Palais du Rhin et de l'Observatoire astronomique. Nommé architecte du gouvernement auprès de l'Université, celui-ci élabore les plans de ce nouvel institut, en étroite concertation avec le futur directeur de l'établissement, le physicien August Kunst. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le bâtiment connaît un remaniement important de son aile Est : les appartements du directeur qui l'occupaient initialement sur deux étages sont supprimés, au profit de l'installation d'un amphithéâtre (aujourd'hui amphithéâtre Pierre Weiss) , d'une bibliothèque et de diverses salles pour la recherche et l'enseignement. Un local est également construit à cette époque dans la cour pour contenir les batteries d'accumulateurs nécessaires à l'alimentation électrique de l'Institut. Une extension de l'édifice est construite dans les années 1960, suivant les plans de B. Bonnet, F. Papillars, J. Brum et C. Kutkiewicz. Elle est reliée à l'ancien bâtiment par une passerelle et comprend un amphithéâtre de 300 places.
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description
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Le plan d'origine, en forme de H, sépare l'aile est, destinée au public, avec l'amphithéâtre au rez-de-chaussée, et l'appartement du directeur au premier étage, des espaces réservés aux laboratoires de l'aile ouest. Cette séparation est marquée par une partie médiane au centre de laquelle se trouve une haute tour carrée. Le bâtiment d'origine, dans son aspect extérieur, fait référence à la Renaissance italienne. Les façades, ornées de pavillons en léger ressaut, présentent d'importants chaînages d'angle. L'élévation comprend un premier niveau au décor simple, un second niveau plus orné avec frontons, balustres et colonnes. Enfin, le niveau sous toit se caractérise par des fenêtres géminées ornées de pilastres cannelés. Le fronton de l'aile ouest est particulièrement remarquable, de même que les décors qui encadrent les deux frontons triangulaires de la façade sud. Ils présentent respectivement, sous forme d'allégories, les activités de recherche à la pointe de la physique de l'époque et la maîtrise des éléments de la nature. L'extension, construite dans les années 1960 et reliée à l'ancien bâtiment par une passerelle, se caractérise quant à elle par l'emploi de "murs-rideaux", dont le revêtement extérieur est constitué d'acier inoxydable et de glace émaillée noire. Elle est constituée pour l'essentiel de l'amphithéâtre et de ses annexes.
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plan
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plan symétrique en H
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage de comble
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gros-oeuvre
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grès ; pierre de taille ; verre ; acier
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couverture (type)
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terrasse
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couverture (matériau)
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ardoise
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décor
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sculpture
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représentation
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allégorie
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Le fronton de l'aile Ouest présente les activités de recherche de l'époque sous la forme d'allégories. A gauche, l'acoustique avec son diapason porte la main droite à l'oreille. Au milieu, l'électricité ailée tient une ampoule dans sa main, le fil électrique qui relie ses piles volta passant sous ses pieds. A droite, un homme avec prisme et écran, représente l'optique. Les décors encadrant les frontons de la façade sud sont constitués de quatre tableaux présentant chacun deux figures d'enfants, maniant différents objets. En référence à Aristote, on peut certainement y voir des allégories de la maîtrise des éléments de la nature par la physique : le feu (avec la loupe) , l'air (avec le cerf-volant) , l'eau (avec la roue à eau) , la terre-matière (avec les bulles de savon, fabrication artificielle de la forme idéale que représente la sphère).
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état
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bon état
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propriété
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propriété d'un établissement public de l'Etat
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type d'étude
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inventaire topographique ; enquête thématique régionale (patrimoine scientifique de l'Université de Strasbourg : Institut de Physique)
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rédacteur(s)
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Issenmann Delphine
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référence
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IA67012331
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© Région Alsace, Inventaire du patrimoine culturel ; © Université de Strasbourg
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enquête
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2007
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date versement
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2009/03/06
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crédits photo
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Harster, F. - © Région Alsace, Inventaire du patrimoine culturel ; © Université de Strasbourg
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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