historique
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Une maison commune existe probablement à Tournon dès le Moyen Age, mais elle n'est attestée qu'à l'époque moderne, associée à une halle au rez-de-chaussée. Une école tenue par des religieux du tiers-ordre de Saint-François est aussi fondée à Tournon durant la 2e moitié du 17e siècle, destinée à affermir la religion catholique en terre protestante. Au début du 19e siècle, le village de Tournon est à la tête d'un vaste ensemble territorial correspondant au canton. Montayral et Saint-Vite, érigées en communes en 1837, sont précocement dotées de mairies, d'abord dans des locaux loués à cet effet. Les autres communes sont démembrées en 1876 ; débute alors un mouvement d'appropriation de bâtiments destinés à recevoir les services municipaux (Anthé, Cazideroque, Masquières) , parallèlement à la restauration de la mairie de Tournon. La coïncidence de cette autonomie avec les lois scolaires Ferry conduisent les municipalités à édifier des écoles : Anthé (1877) , Courbiac (1877) , Masquières, Perricard, Thézac (?)... Le principal architecte à intervenir sur ces chantiers est Adolphe Gilles, architecte de l'arrondissement de Villeneuve-sur-Lot. A la fin du 19e siècle, les communes privilégient des programmes combinant mairie et école primaire : Saint-Vite (1890) , Bourlens (1895)... Au 20e siècle, Montayral est doté dans les années 1930 d'un chef-lieu communal avec mairie et groupe scolaire sur un projet der l'architecte villeneuvois Gaston Rapin. Un groupe scolaire projeté en 1936 à Cazideroque par l'architecte villeneuvois Gabriel Tesseyré ne semble être réalisé que dans l'après-guerre ; un nouveau groupe scolaire est également édifié à Tournon à la fin des années 1940. Dernier avatar de l'organisation territoriale du canton, Saint-Georges est démembrée de Saint-Vite en 1947 ; la commune est donc dotée d'une mairie, actuellement installée dans l'ancien presbytère. Une nouvelle mairie est construite à Saint-Vite dans les années 1980.
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