|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
maisons de villégiature des Sables-d'Olonne
|
localisation
|
Pays de la Loire ; Vendée ; Les Sables-d'Olonne
|
aire d'étude
|
Sables-d'Olonne (Les)
|
dénomination
|
maison
|
collectifs
|
152 repérés ; 38 étudiés
|
époque de construction
|
18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
|
auteur(s)
|
Maurice Durand (architecte) ; Henri Bertrand (architecte) ; Charrier Charles (architecte) ; Libaudière Joseph (architecte) ; Du Houx Henri, ou : Duhoux Henri (architecte)
|
historique
|
En 1823, les premiers baigneurs remarqués aux Sables-d'Olonne logent chez l'habitant. Durant la seconde moitié du 19e siècle, l'offre d'hébergement individuel dans des extensions anciennes maisons bourgeoises du 18e siècle sur le remblai vient compléter le dispositif des premiers hôtels de voyageurs. Ces pavillons et galeries vitrées en contrebas de la rue du Palais, de la rue du Centre ou du Cours Blossac, sont édifiés sans concertation sur le remblai. L'architecture domestique balnéaire des Sables-d'Olonne témoigne dès 1850 d'une pratique intensive de la location, avec habitation possible au sous-sol ou à l'étage de soubassement bien éclairé au sud, lorsque les étages nobles sont loués à prix fort. Ce n'est qu'autour de 1900 que sont construites les premières maisons de villégiature à part entière, édifiées soit par des propriétaires sablais pour être louées, soit par des citadins extérieurs à la ville pour être habitées temporairement. Les commanditaires font surtout appel à des architectes installés dans la station comme Charles Charrier, Joseph Libaudière ou Henri Duhoux, puis à Maurice Durand dont la production domestique est intensive dans les années 1920. Après 1905, de grandes villas à deux étages sont édifiées en double mitoyenneté sur le remblai, tandis que les rues de l'arrière se couvrent de maisons plus modestes. A partir de 1923, le quartier de la Rudelière s'urbanise selon un plan en étoile aéré. Durant l'entre-deux-guerres, des lotissements d'habitations en rez-de-chaussée édifiées principalement par des cheminots à la retraite voient le jour autour de la gare. Quelques logements préfabriqués sont construits dans les années 1960 dans les nouveaux quartiers de l'est. Dans les années 1970, de nombreuses villas du remblai sont démolies et remplacées par de hauts immeubles à appartements en béton et en matériaux préfabriqués. Les immeubles collectifs du remblai remplacent la diversité architecturale du début du 20e siècle.
|
gros-oeuvre
|
granite ; schiste ; pierre ; moellon ; béton
|
couverture (matériau)
|
ardoise ; tuile
|
état
|
détruit ; remanié
|
type d'étude
|
recensement du patrimoine balnéaire
|
rédacteur(s)
|
Delignon Gaëlle
|
référence
|
IA85000072
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1998
|
date versement
|
2000/12/21
|
crédits photo
|
Yvernogeau Christophe
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
|