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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maisons et fermes
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localisation
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Aquitaine ; Dordogne
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aire d'étude
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Val de Dronne
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dénomination
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maison ; ferme
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parties non étudiées
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étable ; grange ; chai ; remise ; four à pain ; pigeonnier ; puits ; écurie ; hangar agricole ; poulailler ; toit à porcs
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collectifs
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3549 bâti INSEE ; 549 repérées ; 24 étudiées
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époque de construction
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12e siècle ; 13e siècle ; 14e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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historique
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Les maisons et les fermes sont datables du 12e au 20e siècle, mais rares sont les bâtiments antérieurs au 18e siècle. Les édifices médiévaux se rencontrent pour la plupart dans le centre de Brantôme et ont été en général très transformés. Un grand nombre de bâtiments agricoles ont été reconstruits au cours du 19e siècle.
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description
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Les résultats statistiques suivants ont été pondérés par le repérage de la ville de Brantôme (qui à elle seule représente près de 35% des édifices repérés) , d'où la dominance des types urbains (41, 9 %). Les maisons et les logis des fermes se rencontrent essentiellement dans les chefs-lieux des communes (65, 6%) et, de préférence, situés dans les vallées (46, 6%) ou à flanc de coteaux (33, 7%). Que ces édifices soient associés (19%) ou non à des bâtiments agricoles, ils possèdent dans plus de 76% des cas au moins un étage carré. Pour les fermes, deux tendances se dégagent : les fermes à logis et dépendances accolés mais différenciés (7, 5%) et les édifices qui abritent logis et dépendances sous une seule et même toiture et se développant en longueur (6%). Les maisons et les fermes sont construites en calcaire. La maçonnerie extérieure est toujours protégée et dissimulée par un enduit. L'état actuel de ces enduits et la mode de la "pierre apparente" permet toutefois de déterminer pour une grande partie des constructions les matériaux employés pour le gros oeuvre. Celui-ci est majoritairement constitué par des moellons calcaires liés à l'argile (57, 8%). Si la pierre de taille est toujours employée pour les chaînages d'angles, les travées et les encadrements de baies, elle est également présente dans le reste de la maçonnerie (42%) et, dans ce cas, se limite le plus souvent à la façade principale. La toiture simple à deux pans (53, 2%) est un peu mieux représentée que les toitures à croupe ou demi-croupe (43, 8%). Pour les matériaux de couverture, la tuile creuse traditionnelle (66, 6%) , adaptée aux faibles pentes, souvent accompagnée de tuiles plates pour les croupes ou les brisis (11, 7%) , domine la tuile mécanique (19, 2%). L'ardoise reste anecdotique (2, 6%) et ne concerne que des habitations bourgeoises et récentes (19e siècle). Les murs sont couronnés de corniche dans 43, 8% des cas. Les chevrons visibles en débord des murs représentent 32, 1% des égouts et sont très rarement protégés de voliges. La génoise, toujours associée au moellon de calcaire et non à la pierre de taille dans le gros oeuvre, ne se rencontre que dans 11, 7% des habitations, elle est alors généralement constituée de 2 rangs de tuiles.
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gros-oeuvre
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calcaire ; enduit ; moellon ; pierre de taille
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile creuse ; tuile mécanique ; tuile plate
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typologie
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Type A (logis indépendant) : bâtiment de type "bloc à terre " à usage d'habitation sur lequel peuvent venir se greffer de petites dépendances (four à pain, poulailler, porcherie, clapier...) ou parfois un logis secondaire. Type B (plan massé, divisé en long) : bâtiment de type " bloc à terre " intégrant sous un même toit le logis et les dépendances. Les divisions s'opèrent dans le sens de la longueur avec dans certains cas une communication interne entre ces deux parties. Les dépendances agricoles intégrées dans ce type de bâtiment se limitent à une grange et une étable ; parfois, elles sont prolongées par une seconde grange ou un hangar et peuvent également avoir d'autres dépendances isolées. Type C (plan massé, divisé en profondeur) : bâtiment de type " bloc à terre " abritant logis et dépendances agricoles sous un toit unique mais selon une division en profondeur ; il en résulte un plan proche du carré. Le pignon est alors la façade principale où se trouve généralement l'entrée d'une vaste grange-étable. Le logis est réduit pour n'occuper qu'un coin du pignon. Il semblerait que ce type de ferme était répandu au 18e siècle. Difficilement évolutif, il n'a pas perduré après le 19e siècle. Type D (plan massé, divisé en L) : bâtiment de type " bloc à terre " intégrant sous un même toit le logis et les dépendances selon un plan en équerre. Type E (plan massé, divisé en hauteur) : bâtiment de type " bloc en hauteur " abritant le logis au niveau supérieur et des dépendances en rez-de-chaussée appelé " en bas ", principalement une remise ou un atelier, la grange et l'étable se retrouvant dans des bâtiments isolés. Type F (indépendant, accoté) : ferme composée de deux corps de bâtiments distincts (le premier étant le logis, le second étant, dans la plupart des cas la grange-étable) mais accotés selon un plan rectangulaire. Type G (indépendant, accoté en L) : ce type de ferme est composé d'un logis et de bâtiments d'exploitation organisés en équerre avec une partie de mur commune. Il se situe morphologiquement entre les types D et F. Type H (indépendant, agglutiné) : Ce type considère les fermes composées de plusieurs corps de bâtiments agglutinés sans organisation précise et logique. Leur forme complexe est souvent le résultat d'extensions successives rendant difficile la lecture de leur plan. Type I (façade de ville ou de village) : ce type regroupe toutes les habitations urbaines modestes pour lesquelles l'architecture visible se limite à une façade donnant sur la voie publique. Il est parfois difficile d'y déterminer les matériaux utilisés et la forme de la toiture.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Marabout Vincent
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référence
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IA24001093
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© Inventaire général ; © Conseil général de la Dordogne
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enquête
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2000
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date versement
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2006/06/14
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date mise à jour
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2008/11/13
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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