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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Maison dite Villa Ehret
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localisation
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Alsace ; Bas-Rhin ; Natzwiller
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aire d'étude
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Schirmeck
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lieu-dit
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Struthof
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destinations successives
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maison
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dénomination
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maison
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Dès le dernier quart du 19e siècle, le site du Struthof était très fréquenté par les randonneurs en été et les pratiquants de sports d'hiver. En patois, on appelait l'endroit également "Zubring" ou "Zybrink", (Aux Genêts) , nom qui fut donné à la villa par son propriétaire. Le lieu-dit "Tête des Genêts", d'où partaient les pistes de luge et de ski, fut par la suite retenu pour l'implantation du camp de concentration. La villa fut vraisemblablement construite au 1er quart du 20e siècle pour un banquier strasbourgeois du nom d'Ehret. En 1941, la villa fut réquisitionnée. Située à proximité de l'entrée du futur camp et en bordure du chemin de liaison entre le camp-bas et celui des détenus, la villa possédait tous les critères pour être utilisée comme poste de commandement du camp. Les anciennes photos permettent de se rendre compte de la totale nudité des lieux entre le camp du haut, la villa Ehret et le camp du bas (hôtel et annexes). La surveillance de tous les mouvements pouvait donc parfaitement s'exercer, notamment depuis la villa. Le bâtiment resta toujours à l'extérieur de la clôture du camp des détenus. Plusieurs bureaux, un étage de dortoir, et un centre de communications radio y furent aménagés. Le service du poste était composé de six gradés S.S. et trois femmes S.S. pour le service téléphonique et dactylographique. Le 3e commandant du camp, Josef Kramer, y occupait un logement pendant ses fonctions au camp entre octobre 1942 et mars 1944. La piscine (dont il est soupçonné être le commanditaire) , date plus vraisemblement du temps du banquier (à vérifier dans les tables cadastrales d'avant-guerre).
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description
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Villa de type "néo-régionaliste", utilisant des matériaux censés évoquer une certaine rusticité, comme les pierres de grès traitées en "façon rustique", les tavaillons de bois ou la couverture en tuile plate traditionnelle dite "Biberschwantz". Installée sur un versant à forte pente, la villa a son entrée par le mur-gouttereau sud, seule façade accessible de plain-pied. Etage de comble avec séries de chiens assis ouverts dans les quatre brisis de la toiture à longs pans brisés. Les chiens assis sont encore recouverts de l'essentage d'origine en tavaillons de bois. Les façades ouest et nord du rez-de-chaussée surélevé sont recouvertes d'un essentage en plaques de tôles aux motifs d'écailles pressées. La piscine en béton offre une surface au sol quasi-équivalente à celle de la villa. De plan rectangulaire, orientée d'est en ouest, elle se présente dans le prolongement visuel des grandes baies du salon du rez-de-chaussée. 5 degrés d'un escalier faisant toute la largeur de la structure permettent d'accéder au bas de la piscine qui s'enfonce progressivement jusqu'à près de 2, 50m environ à son extrémité ouest. A la surface du sol, le pourtour est pourvu d'une large rigole de débordement. Il subsiste encore la tuyauterie d'amenée de l'eau, ainsi que le système de siphon et de bouchage du fond de la piscine.
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étages
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étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble
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gros-oeuvre
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maçonnerie ; moellon ; enduit
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typologie
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essentage
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Fritsch Florent ; Haegel Olivier
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référence
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IA67013273
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2011/09/29
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date mise à jour
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2013/09/05
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
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