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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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mine de cuivre dite mine de Cardo
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localisation
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Corse ; Haute-Corse ; Bastia
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lieu-dit
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Cardo
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dénomination
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mine
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parties non étudiées
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poudrière ; usine de produits chimiques ; cheminée d'usine ; excavation
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
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année
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1868
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auteur(s)
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Cunningham James (ingénieur)
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personnalité(s)
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Parodi (personnage célèbre) ; Galland Charles (personnage célèbre)
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historique
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En juin 1868, la concession de la mine de cuivre de Cardo est accordée au capitaine Parodi. En 1872, ce dernier s'associe à la société anglaise "The Cardo Mining" en vue de la valorisation du site. L'exploitation minière, régulière jusqu'en 1878, est placée sous la direction de l'ingénieur anglais James Cunningham. Celui-ci fait construire, en 1882, une usine de traitement du minerai pour la production d'acide sulfurique. A cet effet, une nouvelle société dénommée "New Consolidaded Mining Company Limited" est constituée. Elle regroupe des financiers anglais, parmi lesquels Charles Galland. James Cunningham, directeur de la mine de Cardo et de celle de Frangone (Olmeta-di-Tuda) , fait procéder à des essais de grillage de pyrite et de chalcopyrite. Ces tests sont concluants. Toutefois, les pollutions générées par cette activité et les difficultés financières de l'entreprise entraînent en 1884 l'abandon de l'usine et de l'exploitation minière. La "New Consolidaded Mining Company Limited", devenue officiellement concessionnaire de la mine de Frangone en 1891, est mise pour sa part en liquidation en 1897. En 1998, le B.R.G.M. a fait procéder par mesure de sécurité à la fermeture des accès.
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description
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L'usine de Cardo comprenait une grande halle dans laquelle étaient installées 24 fours de grillage du type Kibus en fer, fonte et briques réfractaires organisés en 2 batteries de 12, 4 cuves de lixiviation, 6 cuves de cémentation, 2 puisards en ciment pour le traitement de l'eau, 1 cuve doublée en plomb pour la concentration des eaux mères, 1 séchoir pour le cuivre et les sulfates, 1 séchoir pour les sulfates. Les quelques vestiges de l'usine de Cardo, dont le mur de la grande halle, sont envahis par une importante végétation, et rendus peu lisibles. Les vestiges de la cheminée de l'usine ainsi que ceux de l'exploitation minière, organisée sur trois niveaux de galeries, sont encore visibles.
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gros-oeuvre
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schiste
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (patrimoine industriel de la Corse)
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rédacteur(s)
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Mattioli Mauricette ; Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette
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référence
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IA2B000372
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© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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enquête
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2004
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date versement
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2006/08/10
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date mise à jour
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2007/02/16
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crédits photo
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Heuer, Tomas - © Collectivité Territoriale de Corse
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service producteur
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Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07
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