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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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mines de fer dites mines de fer de Farinole-Olmeta
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localisation
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Corse ; Haute-Corse ; Farinole
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oeuvre située en partie sur la commune : Olmeta-di-Capocorso
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lieu-dit
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Castelluccio ; Ferlaggio
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dénomination
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mine
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parties non étudiées
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remise ; poudrière ; excavation
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époque de construction
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19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Regnacq Philippe-Guillaume (promoteur) ; Benigni Jean-Baptiste, armateur, négociant (promoteur)
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historique
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Au début du XIXe siècle, des tentatives de valorisation des mines de Farinole-Olmeta succèdent à celles menées du XVe au XVIIIe siècle. En 1827, Antoine-Grégoire Conti, demeurant à Ajaccio, sollicite sans succès l'octroi de la concession minière. Il en est de même en 1839 pour le banquier Mariano de Bertodano, directeur de la Compagnie Corse, exploitante de forêts insulaires. Le gouvernement de Louis-Philippe, s'intéressant à la reprise de l'activité minière en Corse, fait engager de nouvelles prospections sur ce site. Le 27 juin 1849, il en attribue la concession à l'armateur et négociant bastiais, Jean-Baptiste Benigni associé à Philippe-Guillaume Regnacq, ancien directeur de la société du Migliacciaru. Des travaux sont réalisés au cours des années suivantes. En 1853, 300 à 400 tonnes de minerai sont disponibles sur le carreau de la mine. En 1855, des échantillons de magnétite sont présentés à l'Exposition Universelle à Paris. Productives en 1856, ces mines sont abandonnées quelques années plus tard, comme le mentionne le rapport de l'ingénieur des Mines, Joseph Philippe Gustave Noblemaire, en 1862. En 1871, la "Compagnie des hauts-fourneaux, des forges et des aciéries de la marine et des chemins de fer", propriétaire de l'usine métallurgique de Toga, projette de réactiver le site minier. Elle fait réaliser des essais de fusion. Les coûts de production étant jugés trop importants, elle renonce à cette entreprise. De 1903 et 1904, le "Syndicat des mines d'Olmeta" fait, à son tour, effectuer des prospections. Ces recherches demeurent sans lendemain. Dans les années 1920, des ingénieurs s'intéressent à nouveau à la mine de Farinole. Leurs rapports ne donneront lieu à aucune mise en valeur ultérieure.
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description
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Des entrées de galeries, des fragments de rails Decauville, des glissières, un treuil à main, une poudrière demeurent les seuls témoins de cette exploitation minière.
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (patrimoine industriel de la Corse)
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rédacteur(s)
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Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
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référence
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IA2B000383
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© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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enquête
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2004
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date versement
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2006/08/10
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date mise à jour
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2007/02/16
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crédits photo
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Sarrola, Jean-Luc - © Inventaire général, ADAGP
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service producteur
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Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07
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