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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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mine et distillerie de lignite de Saint-Julien-de-Peyrolas, usine de produits chimiques (usine de fabrication d'essence synthétique) Houdry
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localisation
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Languedoc-Roussillon ; Gard ; Saint-Paulet-de-Caisson
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aire d'étude
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Gard
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lieu-dit
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Fort Coussin
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destinations successives
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maison
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dénomination
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mine ; usine de produits chimiques
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; cantine ; logement d'ouvriers ; terril ; bassin de décantation ; magasin industriel
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époque de construction
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19e siècle ; 2e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Au 18e siècle, exploitation des lignites par nombreux propriétaires puis P.F. de Tubeuf, concessionnaire des mines de toute la région le 25 avril 1770. Concession de Saint-Julien-de-Peyrolas du 22 nivôse XIV (22 décembre 1806) en faveur de Jacques Aubert, propriétaire de la verrerie de Valbonne. L'exploitation reste entre les mains de ses héritiers jusqu'à la constitution de la Société Civile des Mines de Charbon Lignite du Canton de Pont-Saint-Esprit (1908). Méthodes très archaïques avec nombreux petits puits. 1921 : dissolution judiciaire de la société. 1926 : adjudication à la S.A. d'Exploitation et d'Etudes Minières. Peu après est créé la S.A. des Essences et Pétroles de Saint-Julien-de-Peyrolas destinée à la mise en exploitation du procédé de distillation du lignite en hydrocarbures liquides inventé par son président E. Houdry. L'usine construite commence sa production en juin 1929 mais s'arrête dès l'année suivante. 1941 : prise de contrôle par la S.A. Péchiney. 1949 : la concession est mutée au profit de la Société des Lignites de Barjac et du Gard. Arrêt complet fin 1962. Concession renoncée en 1966. Aujourd'hui habitation. 1857 : 25 ouvriers au fond, 8 au jour. 1930 à 1945 : une centaine d'ouvriers au total. Existence d'un fonds d'archives privées
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description
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Les bâtiments anciens liés à l'extraction qui subsistent (écuries, hangars etc) sont identiques à leurs équivalents agricoles locaux ; ils sont aujourd'hui transformés en remises ou restaurés en maison ; anciens bureaux et résidence du gérant puis de l'ingénieur en pierre, en fer à cheval, toit en tuiles creuses, à croupes, charpente en bois ; les fours de distillation ont été détruits mais les bâtiments d'épuration et de rectification sont conservés, pans de béton armé avec remplissage de parpaings de béton au rez-de-chaussée, brique à l'étage, toit en béton en terrasse ; bassins de décantation (béton) , hangar magasin (pan de fer et briques, charpente métallique et tuile mécanique) , bureau et cantine ouvrière de construction analogue ; surface bâtie en m2 : 3000
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étages
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1 étage carré ; 1 vaisseau
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pan de fer ; béton ; béton armé ; parpaing de béton ; brique ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; terrasse
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couverture (matériau)
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béton en couverture ; tuile mécanique
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couvrement
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charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
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typologie
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rectangulaire ; rectangulaire oblongue ; arc en anse de panier
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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repérage du patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Wienin Michel
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référence
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IA00128660
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© Inventaire général
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enquête
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1989
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date versement
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1995/12/22
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Languedoc-Roussillon - Service chargé de l'inventaire Espace Capdeville - 417 rue Samuel Morse - 34 000 Montpellier - 04.67.22.86.86
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